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07 novembre 2025

VOUS AVEZ DIT "QUARANTAINE" ?

3 jours pleins séparent la publication de ce post du précédent.

3 jours pendant lesquels j'ai fait le deuil d'un ami parti récemment.

J'ai appris son départ par hasard, en appelant "par erreur" un qui nous avait lié, un avec qui nous avions partagé de bons moments 

Près de 3 semaines qu'ALBAN était parti et que je l'ignorais.

Plus d'un an que je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris le temps de le visiter, ni de prendre de ces nouvelles, rattrapé par la mouise, enfermé dans la gangue de mes propres problèmes.

C'est toujours trop tard que l'on réalise avec remords et peine, ce que l'on a pas fait pour ceux que l'on aime.

J'ai laissé en suspens mon travail d'écriture pour plonger en moi-même. À quoi sert d'appeler le monde à changer, à faire revenir Amour&Liberté entre frères, si l'on s'avère incapable de prendre soin de proches qui finissent seuls leur vie, sans parents ni amis, pour affronter "le blem des blems", la mort qui dort en nous tous et un jour se lève pour nous ramener à notre condition de "poussière dans l'Univers" ?

ALBAN est mort seul, "honni de tous", lui "l'honni des honnis", "le banni des bannis" (il ne s'appelait pas Alban pour rien, signant peu ou prou l'adage des anciens "Nomen is Omen"), selon les dires mêmes de cet autre paria de la ville qui nous avait réunis et qui m'a appris son départ au détour d'un coup de tel impromptu passé "par erreur" un jour de pluie. J'ai reçu la nouvelle comme un coup de massue et un eclair qui m'a mis à terre et rappelé à ma condition première.

Mis en "Quarantaine".

C'est sur ce mot que finissait mon précédent article. C'est sur ce mot, qui n'est pas sans évoquer ALBAN et sa mise à l'index par ce monde atone, que je rebondis et reprends le fil ténu de mon blog laissé 3 jours en jachère, pour revenir de la tombe de haut, en trombe avec ce mot :

Quarantaine.

Un mot qui résonne familièrement à mes oreilles, et qui aura signé ma vie aussi,

Cette "mise en quarantaine" par le monde, c'est ce qui nous avait réunis, Alban et moi, le temps d'une année partagée en musique... Ou était-ce en muse-IK ?

Moi, Éric Desneux dit ÆRIK,

L'artiste éconduit par les institutions de ce pays qui ne m'ont pas accordé une seule subvention, alors même qu'ils financent toute la création, noyautée par un ministère la Culture qui décide par cette entremise de tout ce qui se dit, se pense et se produit en ce pays dit des Lumières, pour faire vivre une "pensée unique", comme je la nomme, rationaliste et matérialiste à souhait, qui regarde et traite l'homme guère plus que comme un animal pensant à atteler au char de ses idées propres qui confortent l'assise de ses édiles autoproclamés "représentants du peuple" pour la circonstance,

Le réalisateur de documentaires "blacklisté" dans le PAF, le Paysage Audiovisuel Français, pour avoir réalisé un film qui mettait à mal un édile, député-maire de son état, ténor de la laïcité à l'échelle nationale, en mettant à jour les manœuvres et travers de sa politique à l'égard des musulmans, en enquêtant pendant 4 ans, caméra au poing, sur la construction d'une mosquée dans sa ville,

Le Pèlerin d'Arès dégagé un temps des rangs d'un prophète après 30 ans d'engagement pour avoir osé dire et dénoncer, films à l'appui, mensonges et manipulations constatés et subis au sein de son mouvement,

Le cht'i enflammé descendu sur un dit "média libre", radical à souhait, pour livrer en vers dans des commentaires sa verve combative contre l'oligarchie régnante  et qui finit banni des réseaux soces de ce média et de son site, poursuivi par la hargne de sbires qui maintiennent ce pays en laisse sous la coupe d'une dictature des plus insidieuses qui ne dit pas son nom et que l'on nomme en langage médiatique, "démocratie",...

Moi, le conscrit et Alban l'honni pour un passé dont il ne m'a jamais parlé sauf une fois d'un "Eric, si tu savais ce que j'ai fait, tu ne m'inviterais pas chez toi" auquel j'ai répondu laconiquement par un "Je ne sais pas mais je sens... En toi un ami aujourd'hui avec qui je partage de bons moments en musique. Bienvenue chez moi ! Continuons comme ça sans mots dire."



Et continuer on a, tous deux bannis en cette vie, à aligner verres et fumailles pendant de longues nuits à jouer de la guitare et écouter de la musique, que nous envoyions dans les airs et les ærs, les yeux rivés sur les étoiles dans l'Univers. 

Combien de voyages, combien de traversées, verre après verre, bouffée après bouffée, alternant chants et silences prolongés pour goûter le sel d'une existence à part à l'écart, libérés de nos passés et de nos vies sans avenir à se refléter dans un présent hors du temps à écouter les étoiles vibrionner dans l'espace...



Focus sur quelques pans de la vie d'Alban pour honorer la mémoire d'un hors-le-monde qui est parti seul, sans mots dire, avant que j'eus pris le temps et la peine de retourner le voir. Quelle autre tombeau en ce monde que le cœur et la mémoire des âmes que l'on a côtoyées ici-bas et qui sont encore en vie ?

Une histoire avant d'entendre sa voix s'envoler dans les ærs ?

Et sa main gratter furieusement la guitare avec cette rage libertaire ?

Alban c'était,

- la force du silence partagé au cours de longues nuits à boire et fumailler en paix

- la beauté sauvage d'un "Peace and Love" entonné dans mon jardin par un jour de belle chaleur ensoleillée pour invoquer et évoquer WOODSTOCK que lui et moi avions cherché à faire refleurir et revivre sur mon terrain avec ce FLOWER BAND improvisé et nos airs d'hippy fatigués, mais bien vivaces et vivants dans cette contrée boisée face au soleil levant qui iradiait de mille couleurs quand il chantait ses hymnes au lever, qu'il envoyait comme des prières à la Paix

- des voix qui parcourait son esprit auxquelles il parlait et répondait, tantôt avec chaleur parfois avec vigueur, selon qu'elles venaient lui souffler des mots doux ou des mots vengeurs

- ses petites filles comme il les appelait, petites qu'il choyait et accompagnait de ses pensées, la seule chose qu'il pouvait leur offrir de là où il se tenait, la plupart du temps assis sur son canapé 

"Bisous mes petites chéries"

"Prenez bien soin de vous" 

"Faites attention à ceci"

"N'oubliez pas de faire cela"

Ceci c'était : les méchants qui rodaient

Cela évoquait : de ne pas oublier leur cartable, de bien boutonner leur chasuble par jour de froid, de rire et profiter de la vie quand ça leur chantait,...

Ce qu'il ne pouvait pas où plus vivre dans ce monde dans la chair, il le vivait en pensée par les mots qu'il envoyait à la cantonnade dans les airs

Un fou pour les gens ordinaires  ? Un psychotique selon la médecine clinique ? Un homme hors du commun qui brillait de joie dans les moments partagés avec moi et qui chantait chantait chantait..." Tant qu'il y aura de la musique pour je chante et je danse, il y aura de l'espoir à vivre heureux sur cette terre" lâchait-il dans ses exhalées .. ^ ° ^ ..


Un "loup- garou" cependant selon ses propres dires capable de se transformer la nuit, mais qui s'est montré aussi doux et gentil qu'un agneau en ma compagnie. Lui, l'honni, le fou à éviter, le dangereux à ne pas approcher,

Je le revois...

Assis sur mon canapé une nuit, tendu entre rêve et espoir, fixant du regard la fenêtre du four qui lui faisait face à quelques mètres de là qui faisait miroiter dans la piece les reflets de nos figures plantées dans l'espace...

Lui : "Whaou... bouge plus! Y'a un gars là en face de moi, 😮, il ressemble à Aquarius. Il a un corps massif, une tête avec des ouïes et des mains palmées. Il se tient droit à tes côtés son regard dur et sévère posé sur toi."

Nous : "... 😱🤯..."

Moi : " Il veut quoi ? Me faire la peau ?

Lui :" Non ! Mille fois non ! Il est là en Paix. Il est juste là avec toi. Il attend."

Moi : "Il est seul ?"

Lui : " Seul ? Non, y'en a plein. Ils sont tous là."

Moi : "Tous ? Des comme lui ? Ils veulent quoi ?"

Lui : "Non, des comme lui y'en a qu'un. Ils sont tous différents. Ils viennent de toutes les galaxies. Y'en a des grands, des petits, des... des que je ne peux pas décrire tellement ils sont... Whouaaa.. Ils sont tous... Spécials ! Ils nous regardent. Ils sont juste là, tous en Paix. Ils attendent."

Moi : "Ils sont là pour quoi? Ils attendent quoi?"

Lui : "Ils sont là... pour l'Univers. Ils ont tous des airs graves, genre hyper-sérieux. Ils disent qu'ils attendent que les hommes fassent la Paix sur terre."

Moi : " La Paix sur terre ?"

Lui : " Ouais. Ils sont là pour ça. Tant qu'il y aura des guerres (ici-bas), les hommes ne pourront pas revenir dans l'Univers... pour offrir ce qu'ils ont à lui donner. Et eux ils attendent. Ils nous attendent... Ils sont là... Pour aider et pour nous dire..."

Moi : "..."

...

Alban parti je pense à lui, lui l'honni, qui m'a accueilli chez lui et que j'ai accueilli chez moi, des jours et nuits durant... pour partager un peu de cette Paix qu'il portait au fond de lui. "Peace and Love", c'était son mantra. "Pas de religion, pas de politique ! On a pas besoin de ça. La musique c'est PEACE !"



Chez lui c'était une antre de "magicien" comme il se nommait lui-même. Un fatras où chaque chose avait sa place au milieu duquel une sente se faufilait entre les amas de bouteilles vides pour accéder au tabouret où je posais ma fesse. Y'avait juste la place de se poser à deux pour faire trois avec lui autours de la table basse fort encombrée qui lui faisait face, et une vieille couette qui sentait l'humidité et le rassis pour se couvrir la nuit sur son plancher jonché de détritus et de poussières quand l'heure n'était plus à rentrer chez soi mais à laisser planer les vents du soir dans les pensées en matant ses propres peintures psychédéliques à souhait qu'il arborait sur les murs de son refuge où il vivait cloîtré...



Son kif ? La musique punk rock garage underground des années 50, 60 et 70 qui ont enfanté WOODSTOCK dont il connaissait tous les titres jusqu'aux plus incongrus qu'il avait dénichés sur Youtube et qu'il écoutait en boucle toute la journée. Que de perles, de trouvailles et de raretés il nous offrait à partager. Passer chez lui, c'était comme plonger dans LA musique pour un moment dans un univers où se côtoyait grigris et fioles bizarres, amplis et guitares, sèches et électriques, toutes "désaccordées" dont il goutait les dissonances avec jubilation quand il en jouait,  Son leitmotiv ? "Y'a pas de fausses notes !" . Si d'aventure vous prenait l'envie de jouer de l'une de ses guitares, gare à vous si vous tentiez d'accorder une corde d'un seul demi-ton. Il laissait vivre ses instruments et les prenaient comme ils s'offraient jusqu'à ce que les cordes sautent l'une après l'autre. C'est à son contact que j'ai pris ce pli et me suis retrouvé un jour à jouer de ma LADY PUNK HURLY (un nom que lui avait donné à ma guitare sèche que j'avais repeinte pour un nouveau départ) en mode "ONE STRING GUITAR" ! Quand j'en jouais, il chantait, sortait sa flûte celtique pour lâcher des sons aigüs ou son bodran pour tambouriner des graves.

Pour que vive la mémoire de cet "honni" qui fut au soir de sa vie mon ami,

Pour honorer son non-art de gratter le guitare,

Et surtout son chant qui s'élevait et s'envolait naturellement quand chantait la guitare de ses "frères en misère" qui passaient chez lui, 

Quelques morceaux clés en partage en attendent de "reloader" sur ma chaîne ÆRIK TV tout un mix de  morceaux complices enfouies dans mes archives...

Sweets for Halloween

Le premier morceau joué ensemble le soir d'halloween de 2022, la première impro devrais-je dire, qui lança notre aventure commune, avec lui au chant et moi à la guitare, car avec Alban tout jaillissait d'une note, d'un ton et se poursuivait ainsi en roue libre... Jusqu'à épuisement, perte de "fluide", comme il se signale à la fin du morceau Nuit Boréale, ou perte du fil comme il se signe dans "Décompression cérébrale" ! Il avait le don de nommer nos morceaux musicaux avec sa façon de voir et dire, empruntée à ces morceaux des fifties, sixties et seventies sortis des bas-fonds qu'il faisait résonner à toute heure du jour ou de la nuit.

FOREST 

Un morceau inédit joué par Franck qui nous avait reunis, le jour des 50 ans d'Alban, fêtés chez lui en mai 2023, dans une ambiance conviviale de sourires, tires et trinqueries partagés.

Electrize(d) space phantoms - It's talking about Freedom 

Un morceau de gratte furieuse où Alban s'est lâché avec toute la force de son jeu libéré de toute convention musicale, que j'ai capté sur l'instant avec ma camera-tel dans ma propre maisonnée, une nuit ensoleillée.

...

En finale de cet article, je retiens une leçon capitale de ce qui m'est arrivé ces jours derniers.

La vie a du se manifester par l'entremise de celui qui nous avait réunis pour le rappeler à ma mémoire, non pour nous réunir à nouveau, mais parce que je n'avais pas écouté assez attentivement les signes qu'elle m'envoyait qui me disait de passer le voir avant qu'il ne parte, parce qu'une fois qu'il serait parti... J'ai passé outre. Combien de fois ? Maintenant je me rappelle ces petits rien qui s'invitaient, qui me disaient... Et me soulignent aujourd'hui l'importance de l'attention due à ces petites choses qui ont l'air de rien, surtout de l'attention due au prochain, au proche UN, de ne pas passer à côté si l'on ne veut pas finir, travaillé par le remords de ne pas avoir fait ce qu'il fallait quand il le fallait.

Dans ce monde qui fabrique de l'isolement et l'effacement derrière les écrans à répétition (ne doutons pas un instant que ce phénomène d'ampleur mondiale est voulu, pensé, décidé, élaboré, mise en œuvre, poursuivi sciemment et intentionnellement par ceux qui dirigent ce monde pour mieux nous enfermer et enferrer dans leur réalité mortifère), cette historiette sonne une urgence : retrouver le vrai lien qui nous unit tous dans cette vie, le cultiver, le faire grandir jusqu'au firmament, pour sortir un jour là Terre de sa "mise en quarantaine" dans l'Univers.

Quelle prétention pouvons nous avoir à voyager dans l'espace, à rendre "la civilisation multi-planétaire", si c'est pour y apporter nos propres problèmes ? Resolvons d'abord les nôtres sur cette Terre avant de nous envoler pour les étoiles qui nous attendent déjà au demeurant, qui attendent désespérément que l'on fasse taire guerres et mensonges, spoliation et domination ici-bas.

Alors les cieux s'ouvriront à nouveau pour nous offrir Les Ciels en partage et nous pourrons reprendre notre course infinie dans l'Univers, porteurs de ce qui fait de nous des êtres "spécials" (que j'aime ici à orthographier SPACE-AL) nous aussi, cette "Parole créatrice" que nous tenons du Créateur lui-même. Alban se refusait à croire à un Dieu quel qu'il fut, en scandalisé des religions qu'il était (et que je fus aussi jusqu'à ma vingtaine). J'ignore s'il peut me lire ou s'il m'entend de là où il se tient (quoique...😉), mais je lui dis que si pour moi Dieu EST, il le savait mais nous avions pour Entente de ne pas évoquer ce Nom là qui lui posait problème, Dieu EST avant tout Puissance, Sainteté et Lumière (Le Signe 12/7). Force de chaleur, Feu de Création et régénération, Volonté d'en finir avec les malheurs, la misère et la mort que perpétuent TOUS les Pouvoirs sur cette Terre, volonté que partageait et vivait ALBAN à sa manière, acquis à cette Paix ☮️ plus que nécessaire, ce en quoi nous étions vraiment frères.

Salut à toi, Alban, où que tu sois, je continuerai de porter un brin de ta mémoire. Puisse ce brin t'aider à faire le Passage pour rejoindre ces étoiles qui faisaient briller ton regard !


Eric Desneux dit ÆRIK

Addendum à cet article noté quelques heures plus tard après sa publication à l'attention de ceux qui me jugerait précipitamment à la lecture de ces lignes pour user à mon endroit de qualificatifs innommables, du genre psychotique ou "malade mental" et j'en passe, qu'un prophète, et non des moindres, l'égal de Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhamad, est déjà passé par là avant de se raviser de la façon la plus humble qui soit pour me demander publiquement "pardon" sur son blog (voir 202c206) de m'avoir qualifié ainsi, à mon insu en privé de surcroit, et que ceux qui voudraient en profiter pour me harponner à nouveau avec leurs lois liberticides, dans le pays où je réside, en croyant profiter de cette inclination aux voyages intérieurs aidées de substances déclarées illicites (la marijuana pour ne pas la nommer), et qui m'ont "assigné à résidence" deux soirs après mon anniversaire pour avoir fumé un pétard dans un concert, quatre heures avant de reprendre la route pour mon domicile, me contraignant à rester des mois dans une solitude quasi totale sans pouvoir sortir de chez moi (sauf à me rendre à pied chez cet Alban dont il est question ici pour voyager dans les seuls espaces à moi alors accessibles, moi un voyageur dans l'âme), outrepassant même leur fonction et les lois établies en me confisquant d'office mon permis pendant 5 mois sans que je ne puisse rien faire ni rien attenter pour le récupérer et faire valoir mes droits ("votre permis confisqué ? Perdu, égaré dans les labyrinthe de nos services!" M'a t-on claironné en réponse à mon insistance à le retrouver), que d'une part j'ai aujourd'hui cessé de "fumailler" à  tout va, d'où l'inanité d'éventuelles actions à renouveller à mon endroit, et que d'autre part je ne suis pas aujourd'hui en peine de constater que le magistrat en chef qui a initié ce ballet de lois mortifères et iniques, arguant d'une nécessité pour la "sécurité routière", avec le permis à point, une véritable  injustice pour les plus faibles de ce pays bastonné par des lois avec la complicité des forces de l'Ordre, lois qu'ils ne s'appliquent pas à eux mêmes et forces qui sont à leurs ordres, Nicolas Sarkozy pour ne pas le nommer, se retrouve aujourd'hui, derrière les barreaux dans l'incapacité de se mouvoir en toute liberté, goûtant ainsi ce que j'ai vécu contraint contris et forcé, en pauvre hère reclus dans sa contrée, pendant des mois sinon des années jusqu'à aujourd'hui, et que ce n'est pas la moindre des joies pour moi de voir que non seulement la prière que j'ai adressée au Ciel dans ma misère d'être fut exaucée, celle qui disait en gros que le responsable en chef de ma situation délétère goûte les mêmes larmes que celles qu'il m'a fait tirer pour qu'il acte son méfait, que par cet exemple je constate un retour de bâton qui me fait dire que tous ceux qui m'ont harponnés et fait descendre aux enfers dans une tentative désespéré de sortir de ma misère, connaîtront tôt ou tard le même sort qu'ils m'ont infligé, actant par là l'idée qu'une certaine Justice dans l'Univers, que certains appellent karma, qui même si elle prend son temps pour se signer, n'en existe pas moins, allant ici dans ce cas jusqu'à produire une première, la mise sous les verroux d'un ancien Président de la République Française !, ancien président que j'ai invité sur X en réponse à un post qui faisait état de son sentiment d'injustice à lui infligée, de profiter de cette mise au trou pour réfléchir et méditer sur le sort qu'il a infligé à des milliers voire des millions de Français avec ses lois mortifères, et que j'ai eu la joie, pour le coup tout aussi sincère que la première, de le voir entrer en cellule avec une vie de Jésus comme livre de chevet, ce Jésus dont j'ai fait la parole mienne et qui continue d'inspirer ma vie aujourd'hui, même après tout ce que j'ai traversé, aussi puisse ce Nicolas revenir en lui-même, connaître un sincère repentir et ressortir de sa taule en frère des hommes en lieu et place de chef ou aspirant à l'être, conformément à ce que rappelle Jésus dans Le Signe, Parole reçue par Michel Potay à Arès en France en 1974, qui signe toute la dynamique d'une société vraiment fraternelle à rétablir sur terre, "tu ne seras le chef de personne", tu ne commanderas à personne", "tu ne porteras la main sur personne", tu ne jugeras personne", aussi ne jugeai-je pas ce Nicolas, et à travers lui tous ceux qui nous font subir aujourd'hui leur ordre et leurs lois, que j'appelle à prendre conscience de ce qu'est être soumis à des pouvoirs et lois iniques établies par des hommes, frères au regard de la condition même de notre espèce, et j'en profite pour dire à tous ceux qui les édictent aujourd'hui qu'ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent s'ils n'entrent pas en pénitence (Le Signe 30/11) tant qu'il leur en est encore temps. Nicolas a eu sa chance de son vivant de se ressaisir, qu'il la saisisse!, et que ceux parmi ces juges et édiles qui me lisent ici, comme ceux qui les appliquent au mépris de leur conscience qu'ils font taire, qu'ils aient la leur ou qu'ils la produisent d'eux-mêmes dès cette présente vie, car si courte est la vie d'ici, longue est la mort d'après, et passée la porte, celui qui n'a pas acté son repentir et changé sa vie (Le Signe 30/10) n'a que remords et regrets à souffrir et s'offrir dans les Ténèbres où grouillent par mille et mille des spectres errant atones en quête de Lumière, un sort que je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, raison de mes mots rudoyants lancés ici comme un Appel, qui pour désespéré qu'il puisse paraître n'en est pas moins émis par un homme qui a trouvé la Joie et la Force de revenir de l'Ombre pour appeler ses semblables à revenir ensemble unis vers la Lumière. Aussi dures et deconcertantes que puissent paraître ces paroles, je les ai prononcées le coeur serré d'angoisse pour ceux qui nous conduisent tout droit vers l'abîme des abîmes que j'ai traversée et dont je suis revenu après avoir mordu la poussière, fort de cette chaleur qui émane de mon volcan intérieur, en frère de tous les hommes, qui comme moi n'ont qu'une vie au soleil pour se préparer à rejoindre l'Univers, en Enfant joyeux du Père de cet Univers dans lequel nous resterons en "quarantaine" tant que nous n'aurons pas rétabli la Paix et l'Amour entre frères sur cette Terre. Amen.


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