(A l'attention des non-francophones qui liraient une traduction de ce texte. Un adage bien connu dit "traduire c'est inévitablement trahir". Aussi ce texte écrit dans un Français soutenu d'inspiration littéraire et poétique échappe t-il encore moins à la règle que, je le dis sans prétention, le français que j'écris peut être considéré à bien des égards comme "intraduisible", pas seulement parce qu'il est fortement imagé et puise pour une grande part à la culture du pays où je vis, mais aussi parce qu'il emprunte des sentes propres à la langue française puisant sans réserve à sa logique serpentine mais rigoureuse, langue qu'en titi de banlieue ayant baigné dans un jus de populace, je me plais tout particulièrement à pousser dans ses retranchements jusqu'à la faire "crisser sur la rembarde" pour sortir de ses gonds et être caressée par son subtil toucher de lignes ..)
Complément aux articles précédents en guise d'addendum, la lettre que j'ai adressée samedi 8 novembre dernier à la fondatrice d'un dit "média libre" qui figure en filigrane dans les pages d'HISTOIRE D'UN HASHTAG, pour l'informer du contenu de ces pages AVANT publication, comme il se doit selon les usages de la profession. J'ai tardé à rendre public ce courrier un poil brûlant, justement pour lui laissé le temps d'acter sa réception. Je ne l'ai pas écrite dans l'idée d'avoir un quelconque retour de sa part, édifié que j'ai été dans le passé par la manière dont fonctionne le petit monde intellectuello-médiatique français. Je l'ai fait d'une part comme dit pour respecter un usage de la profession dite "journalistique" en honnête homme que je m'efforce d'être en prévision d'une publication sur mes propres pages, pour bien signifier publiquement d'où et de quoi je parlais, et d'autre part pour acter cette même situation, celle du fonctionnement de cette élite qui forme l'intelligentsia qui vit en vase clos coupée de la réalité du peuple qu'elle ignore jusque dans les faits les plus simples (ici un courrier envoyé resté sans réponse qui signe plus que l'art de parler des têtes de pont qui tiennent le pompon, leur art plus grand encore de se taire quand ils se sentent menacés ou démasqués, silence que je leur retourne aujourd'hui avec ce CRI), élite qui méprise sans vergogne le peuple dans l'exercice de sa profession, même quand elle prétend défendre le peuple et le représenter, peuple dont elle n'hésite pas à pomper et recycler à sa sauce les cris, les idées et le jus qu'il produit en base avec pour seule visée de vivre de ces notoriété et visibilité à une époque où celles-ci se monnayent en argent bien sonnant et trébuchant quand les vues atteignent les milliers voire les millions.
Aussi j'invite celles et ceux qui me liront ici, à ne voir en cette personne, non une personne à stigmatiser, loin de moi cette intention (qu'est-elle sinon une actrice du jeu médiatique qui n'est pas au demeurant sans mérites et sans faits d'armes qui méritent mention), mais une figure emblématique de toute une profession qui vit de notre attention sans nous en apporter aucune en retour, sauf à alimenter en nous via ses écrans et micros ce dont elle vit elle même, envies funestes, peurs, colère et indignation la plupart du temps, pour mieux capter notre attention et nous conduire à l'abbatoir comme des moutons.
Tout cela afin de faire réfléchir à ce que nous donnons quand nous nous donnons à tout média quel qu'il soit. Plus que regards tendus ou oreilles prêtées, plus qu'attention à proprement parler, et même plus que pognon. Nous leur donnons vie et énergie dont ils vivent bien au chaud dans leurs petits salons pendant que nous trimons comme des fions dans nos vies à la con. C'est Nous qui les faisons vivre, n'oublions jamais cela ! Eux en retour que font-ils sinon nous faire courir après leurs dires et mourir à petit feu de nos peurs, colères et indignation avivées sans apporter de réelles solutions à nos problèmes, sinon nous donner à ruminer et ronger l'os de nos vies volées ? Et que si ce monde là, celui des médias, a pris une telle proportion dans ce monde, au point que la plupart qui s'y adonnent se retrouvent seuls derrière leurs écrans coupés des autres assis à côté d'eux à mater et commenter leur show, alors que conviendrait-il de faire sinon silence de notre attention à leur égard pour sortir de cet enfermement et nous retrouver réellement les yeux dans les yeux pour se parler de ce qui nous concerne vraiment ? Un silence proposé ici en écho à tout ce que remue et propose le document visé en question, HISTOIRE D'UN HASHTAG, porteur d'une proposition à l'égard de tous les politiques qui ont fait du mensonge et de la séduction le cœur et le mobile de leur profession.
Les médias d'aujourd'hui ne nous relient pas, contrairement à ce qu'ils se donnent comme mission et fonction. Ils nous divisent comme tout pouvoir dont c'est la devise pour mieux régner en toute impunité. Il n'y a qu'à voir comment les médias en France continuent de vivre sur un clivage gauche/droite caduque à souhait à l'heure où les enjeux se sont déplacés sur le terrain nations versus mondialisation. Que le médiatique répercute jusqu'à la nausée les propos et les arcanes du politique n'est pas anodin. Il est même révélateur de leur parenté profonde qui se signe à bien des égards par une sorte de consanguinité qui n'enfante que des monstres voués à disparaitre comme jadis les dinosaures. Les médias contre-pouvoirs ? Contre, tout-contre le pouvoir dirions-nous, comme le relevait Jean-Louis Commolli documentariste français. Combien de "hautes figures d'Etat" mariés à des coqueluches issues du monde médiatico-artistique pour booster leur notoriété et visibilité auprès du peuple captif ? Comment s'étonner de cette proximité lorsque l'on se rappelle que politique et médias modernes sont tous deux issus de la Révolution Industrielle ? Révolution qui a enfanté pouvoirs, luttes sociales et revendications qui ont trouvé leurs aboutissements dans ces formes qui perdurent aujourd'hui ? Pour combien de temps encore ? Le monde a bien changé depuis. L'Occident est à l'heure de la désindustrialisation et d'un profond remaniement de ses équilibres, qui explique entre autre la fin de ce politique, un temps porteur et vecteur de changement, aujourd'hui honni faute d'avoir su évoluer avec les évolutions de notre temps, trop soucieux qu'il aura été de ne servir que ses intérêts.
N'y a t-il pas là le relent de ce qu'aura été la religion hier, morte dans l'esprit du peuple faute d'avoir vraiment rempli les espérances qu'elle prêchait ? Si le monde politique devenu une sorte de Jurassik Park se meurt, sombrant dans une médiocrité sans précédent, le Médiatik Park semble encore bien vivace porté par la vague des réseaux dit sociaux, où circulent soit dit en passant plus de trolls et de bots que d'humains en chair et en os pour alimenter le Game, réseaux qui ont transformé le monde en un "village global" forgé par ces écrans qui vomissent à tours de bouches, mensonges, insanités, tromperies et manipulations, de plus en plus grotesques et caricaturales de surcroît, pour nous mettre sous tension hors-tension et nous rendre captifs de leurs illusions. Générer sentiment d'impuissance et inaction, voilà leur véritable fonction !
Le Médiatik Park n'est guère plus qu'une arène où s'écharpent des similis gladiateurs sur des sujets qui masquent la réalité des vrais problèmes pour mieux occuper la populace dont on détourne l'attention avec des os à ronger pour leur faire oublier leur vraie faim de Justice, d'Amour, de Liberté,... En un mot de vérité qui git au fond d'eux comme un aigle blessé (Le Signe 28/6). Les quelques uns qui portent sur la scène les vraies questions ou des embryons de solutions sont systématiquement écartés, invisibilisés (quand ils ne sont pas tout simplement "accidentés" ou "suicidés"), comme en témoignent les récentes révélations sur les manœuvres de X France avec cette Claire Dilac aux commandes en interne en courroie de transmission de l'UE et de l'Elysée. Et je ne parle là que de ce qui affleure dans la marmite à bouillasse que sont devenus ces réseaux soces qui occupent le devant de la scène avec des sujets dits d'actualité. S'il fallait évoquer la Pensée, sa présence et son devenir, avec la généralisation des "mêmes", de vidéos "pranks" et la prolifération d'un langage de plus en plus réducteur, là je crois bien que l'on pourrait affirmer sans ambages que l'on touche le fond à chaque tourné de page ou de clic sur écran.
Les grands médias, comme ces "réseaux d'asociaux" comme je les nomme, disparaîtront dans leur forme actuelle, n'en doutez pas. Ou bien c'est l'humanité en l'homme qui s'éteindra. Quel monde peut se créer sur le mensonge et l'abrutissement généralisés ? Il y a bien là dans le spectacle affligeant que nous proposent les médias un indice, sinon un pan de réalité déjà là, de ce que La Révélation d'Arès dit Le Signe nomme "le péché des péchés" (38/1) qui menace de nous envoyer dans l'abîme comme une pierre au pied. La fin des fins de l'humanité, sans retour possible ! Ce monde est tel que l'on en vient à se demander si ce point de non-retour n'a pas déjà été franchi par certains, ce qui rend la lutte pour ce besoin de vérité qui est que le monde doit changer (Le Signe 28/7) plus que plus que jamais d'actualité, URGENT ! En attendant, il faut bien s'informer diront certains. Ok, mais alors à la condition de regarder et manger ce que nous proposent les médias comme un plat avarié dont il faut soigneusement choisir le peu qui exprime ou dit le vrai sous la masse d'un jus noir infect et débilitant de surcroit. Un peu comme si on vous tendait pour le dessert une assiette de fraises imbibées de moutarde que vous devez laver, laver, filtrer pour en retrouver quelques traces (entendez ici que je reste poli par soucis de garder une certaine tenue de langage car si je devais imager la chose, je serai plus enclin à parler de plongée en apnée dans une fosse sceptique que d'assiette pour le dessert à manger).
Au demeurant cette image n'est pas incongrue en la circonstance car c'est bien la moutarde qui m'est monté au nez en écrivant ces lignes un brin salées que je me risque à rendre publiques pour que chacun puisse acter de la mort des médias, toutes formes confondues, à la fois comme contre-pouvoir déclaré (la mission jadis d'un certain journalisme), comme agent de lien entre citoyens (notamment entre le sommet et la base diront certains) dans la société et plus encore comme vecteur de vérité. Aucun média quel qu'il soit n'a soucis de vérité et de liberté. Tous, sans exception, sont d'abord et avant tout des commerces. Des commerces dont la monnaie d'échange est notre attention captée à grands renforts de mensonges et manipulations. Une exception peut-être pour ce réseau X que son propriétaire dit avoir acheté et propulsé pour faire vivre ces "besoin de vérité" et "liberté d'expression" qui lui sont chères, réseau qui fait trembler le Pouvoir en France et les arcanes de l'UE qui cherchent à le juguler, et où je peux, pour combien de temps encore, lancer ce cri à la cantonade comme une bouteille à la mer qui se voudrait bouée de sauvetage dans un monde délétère et mortifère.
Quel avenir, quel espoir peut surgir de ce jus noir me direz-vous ? Je vous retourne la question. Car ce qui surgira ne dépendra que de ce que nous ferons pour sortir de ce noir croupissant. Si espoir il y a il passera à l'évidence par un certain SILENCE, un SILENCE MARQUÉ. N'est-ce pas ce silence au demeurant que nous entendons en France dans les proportions grandissantes de l'abstentionnisme aux élections politiques ? Ce silence qui se signe dans le refus et le rejet de ce même monde médiatique par des hordes cachées de refuzniks ? Ce silence qui court qui court qui court dans les ombres du monde, tapi prêt à surgir... L'espoir est bien là mais il vit caché trop conscient qu'il est de ne plus pouvoir librement s'exprimer autrement qu'en faisant résonner sourdement sa présence. Un silence qui grogne et qui gronde en attendant de monter de la tombe pour surgir en trombe... Avec quels mots, quelles voix, quelle force de Parole pourrions nous ajouter pour nous signer ?
Ceux qui côtoient mes écrits savent l'importance que je donne dans ce challenge au rire et à la poésie. Un rire qui comme tous les rires ne prend racine que dans un profond "des-espoirs" et une poésie qui s'extrait de gouffres (Michaux) dans des envolées pour une Éternité à retrouver (Rimbaud). Gouffres et Éternité qui dressent l'arc d'une tension intérieure et d'efforts que d'aucuns nomment pénitence (Le Signe 30/11) et que je peins ici à la manière d'un Caravage en peintre que je suis aussi. Je reviendrai pour évoquer avec force ce point capital, crucial pour ainsi dire, puisqu'il est question là de vie ou de mort de l'âme. Une pénitence qui n'est pas remords ou auto-punition, mais effort de changement et transformation.
En attendant, ci-après cette lettre dont j'ai fait mention en entête de ce post. Une lettre à lire autant à la lettre qu'entre ses lignes, car dans ce monde pétri par le mensonge c'est le langage (qui structure la Pensée soit dit en passant), qui est convoqué ici, ce langage devenu bruit, entrelacs d'ombres pour ainsi dire. Car s'il y a bien une chose qui doit et va changer, c'est bel et bien notre façon de parler, à commencer par faire une place comme dit précédemment au silence dans nos phrases et phrasés pour entendre ce vrai qui ne peut se dire... Sans force de concision, regards, tonalité, qui se glisse sous la voix ou entre les lignes et ne peut parfois que tout au plus se faire sentir. Sentir ! N'est-ce pas là ce qui nous distingue des machines parlantes et bouches mécaniques qui ont envahi les média, nous autres humains, mot dans lequel s'entend le verbe humer qui n'est pas sans évoquer la narine par laquelle l'Esprit du Père de l'Univers nous a été insufflé (Genèse 1/18), esprit que je fais souffler ici comme une tornade en Élie aérien que je suis (ou serait-ce un Samson si je m'en tiens à l'article Beauté du prophète Mikal dans l'article qui fait feuille de route pour moi depuis des années) ? Vaste sujet sur lequel je reviendrai aussi en écho à cette pénitence dont la première pierre est justement la lutte, en soi et dans le monde, contre le bruit que l'homme a mis partout, dans le ventre, dans la terre, dans le fer (Le Signe VII/9).
Bonne lecture et bon silence cela va sans dire...
2025 © Eric Desneux dit ÆRIK
>>> Lettre adressée le 8 novembre 2025 à Aude Lancelin, fondatrice de QG dit "Le Média Libre" sur lequel je me suis signé en commentaires de 2021 à 2023 avant d'en être "banni" SANS SOMMATION NI EXPLICATION.
Bonjour Madame Lancelin.
Oubliez ici l'amoureux transi par votre figure, le fou éperdu qui s'est perdu à vous lancer sa flamme en vers et ses considérations de tout ordre sur vos pages inspiré par votre image et la force qu'il sentait émaner de vous nourri et de votre possible destinée, le documentariste prêt à sillonner la France pour apporter à votre site la mâche populaire qui manque à votre journal, le joyeux drille ou le fou furieux qui vous a balancé ses lignes et ses vents en frises enflammées et prose vacharde sur vos mails et réseaux sociaux et ce, plus par dépit que par esprit revanchard, l'épris de liberté sous l'emprise de sa rage prêt à mourir pour déclencher un sursaut chez les Français, ces nains probablement encore trop encalaminés dans leur morosité et leur cage mentale pour sortir en rangs serrés joyeux caracolant à souhait pour débouler dans la Cité et renverser piétiner sans crier gare le larvon qui tremble à l'Elysée inspirés par mes lignes sur vos pages (mon songe avec vous en porteuse et gardienne de l'or de cette vague jaune délurée mais soudée à souhait montée des tréfonds dans la Capitale), c'est le petit Eric, rigolo à ses heures, reclus dans sa contrée en rebut de la société, qui carbure du ciboulot en marge et en mage qui vous écrit là, pour vous vous faire part de son travail de pseudo philosophe et de crypto historien réalisé en mars dernier sur La Liberté, car vous et votre média y figurez en filigrane et je ne voudrais pas, en honnête homme, bien que né et resté sauvageon à bien des égards, me soustraire avant publication sur son site et relais sur X avec l'IA Grok avec laquelle j'ai récemment lancé des articles à l'international visant cette fois-ci, non un élément radical institué, mais son pôle cardinal, Elon Musk pour ne pas le nommer qui a relayé à sa manière certaines de ces lancées, le tout en vue de préparer la sortie de cet ouvrage brûlant à souhait, aux usages d'une profession, qui même si elle a perdu tout honneur et toute fonction à servir les intérêts autres que ceux de la recherche de la vérité si tant est que cela fut là jamais son but bien que déclaré et déclamé, continue de représenter pour le peuple un espoir de changement à tout le moins d'expression à travers vous et votre QG notamment, raison de ma descente sur votre site de 2021 à 2023, que j'honore ici en vous adressant ce travail pour information d'abord et éventuelle mention et avis de votre part en réponse ces réflexion où se côtoient sorties philosophiques et historiques comme déjà dit, mais aussi tirades ludiques et métaphysiques inspirées par les songes et visions qui l'habitent depuis des années voire des décennies auxquelles vous avez été et continuez parfois d'être encore, très rarement désormais, associée par le truchement de je-ne-sais quelles voies qui à moi-même restent mystérieuses et impénétrables...
Le bougre d'âne que je suis ne se sait pas parler aux édiles bien établis et institués où l'art et les manières de dire et de parler prévalent sur ce qui est dit et proclamé, et probablement encore moins aux femmes sauf à ne pas être sous l'emprise de leur charme, plus à l'aise et dans son élément avec les marginaux, les déclassés, les décentrés, les dingues et les paumés comme tous les oubliés de la société qui ne feignent ni ne mentent trop conscients de ce qu'ils sont pour se mentir à eux-mêmes et aux autres mais dont les éclats de voix font claquer la vérité comme un fouet plus sûrement que les singes endimanchés qui font des beaux gestes à la télé pour parer leur langue lacée de belles manières qui subjuguent les faibles, manières qui le font rire quand ce n'est pas éructer de dégoût frôlant la pitié, raison de sa solitude contrainte et forcée qui l'enjoint à œuvrer seul sans le recours d'aucun ni d'aucune et qui, pour cette raison, se noie parfois dans son travail qui a bien des égards manque de la rigueur intellectuelle et de la prose savante qui sied à toute publication destinée à livrer le fruit d'un travail de pensée, ignore plus encore l'art et la manière de gagner sa vie avec ses ouvrages plus enclin au partage et la générosité qu'à la séduction et la rapine qui minent cette société de consommation à laquelle n'échappe pas les productions dites intellec-tue-EL, et se retrouve à n'avoir d'autres recours et solution que le partage libre sans filets de ses écrits et images sur l'internet "gratuit" propulsé par les grandes corporations américaines, merci l'Âme-Ærik qu'un autre Erik, rouge un temps lui aussi, a atteint avant moi par voie de mer là où je la rejoins aujourd'hui par la voie des Ærs!, ayant acté bien amèrement il faut le dire, que je suis resté un étranger dans mon propre pays qui m'a traité en paria misérable ces 35 dernières années en dépit de tout ce que je lui ai donné de force générosité et lumière et ne m'a fait que regretté de ne pas avoir mis les voiles pour l'outre-atlantique qui a plus de nez et de nerfs que ce pays miné par l'étroitesse d'esprit, rongé par le quant-à-soi petit bourgeois qui suinte de toutes parts dans toutes les couches sociales et plongé dans une gangue mortifère, pour rendre public le fruit de sa sueur et de ses cogitations et s'éviter le cauchemar d'avoir à "danser dans le noir" jusqu'à la fin de ses jours, aussi pardonnez et la forme de l'ouvrage et le manque de rigueur dans sa rédaction et son élaboration (genre : notes, renvois, précisions,...), comme la densité d'un flot à certains égards disparate tant sur la forme sur le fond mais voulu ainsi pour garder puissance et espoir en réserve, que vous saurez, je l'espère, apprécier à sa juste valeur pour la force de son propos ici et la gravité de son fond là qui sourd entre et de ses lignes qui fusent, alternant entre ce que je nomme le Haut Français, ce langage concis et posé qui serpente rigoureusement avec précision et clarté, et verve dialectale populaire qui éructe ses onomatopées et fait danser les sons pour mieux chalouper les idées.
Votre cursus, des plus éloquent, fait état d'un passage par La Sorbonne en philosophie et d'une longue expérience au sein des médias où vous avez brillé en spécialiste de la vie des idées, là où je ne peux me prévaloir que d'un apprentissage en autodidacte et d'une expérience d'ouvrier spécialisé dans l'écriture et la réalisation d'images en télévision, aussi vous serai-je reconnaissant de porter votre attention avec bienveillance à ce travail qui ne voudrait en rien vous nuire en dépit des mentions qui font état de mes déboires sur votre site pour planter le décor du contexte dans lequel j'ai œuvré à corps perdu ces dernières années et dresser un portrait un brin épicé de mon personnage, je ne suis pas de ces hommes de spectacle pour rien, cela afin de bien faire sentir d'où je parle et de quoi je parle, dans ce long texte qui évoque la France, son devenir, les difficultés qu'elles traversent et qui l'attendent avec la Grande Crise qui se prépare sous les hospices d'une guerre mondiale larvée qui aux dires de certains a déjà commencé, ce que je crois, et aussi afin de poser une première pierre à une série d'articles sur des sujets qui complète ce jet pour dresser un panorama complet de mes philosophie et vision de l'Avenir.
Première pierre donc d'un édifice destiné à être publié ultérieurement, mais aussi dernière à vous adressée, à priori, à moins que je ne me décide à mettre en ligne et/ou en images mon parcours sur vos pages dans le grand projet que j'ai d'écrire ma vie et mes "expériences de vérité" en réponse à la mission qui lui a été confié de dérouler pour les temps à venir les grands jalons du Retour du Sublime sur cette terre à l'initiative du "Père de l'Univers" lui-même dont je ne suis qu'un modeste et probablement piètre "messager", que pour le moins je dois dire vous avez marqué d'une pierre de touche qui a fait clé de voute ces 5 dernières années restée ancrée en moi comme une encre indélébile, que je peine encore aujourd'hui à effacer et déloger et que vous continuez manifestement d'inspirer si j'en crois le fil de cette longue missive écrite d'une traite dans un souffle à la Jack Kerouak qui m'avait pourtant prévenu dans son "Satori à Paris" que la France était un pays de claquemurés qui ne connaissait de la liberté que le mot, gravé comme un épitaphe sur les frontispices de ces institutions verrouillées et vérolées, malades de la lourdeur de cet État à la sauce gribiche qui nous les brise et de ses élites pourries de la tête qui ne nous servent que miettes mépris en prime, pour revenir à une vie calme et posée d'artiste écrivaillon au service de la Vérité vivement chichement reclus dans sa contrée en attendant que souffle à nouveau ce Grand Vent auquel j'aurai consacré toute ma vie. LIBERTÉ !
Je vous remercie de votre attention et éventuel retour
Recevez ici toute ma considération
Bien à vous
Eric Desneux dit ÆRIK
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https://ericdesneux.blogspot.com

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