"Faisons un point sur la liberté. Alors que l'Occident la brandit comme l'une de ses valeurs cardinales, sinon la valeur fondatrice de son édifice de pensée, il apparaît clairement que la liberté n'a jamais été autant contrainte par les pouvoirs. L'inflation des lois, taxes, normes dans tous les domaines entravent son exercice comme jamais dans l'histoire, jusqu'à la liberté d'expression qui subit de plein fouet la censure de puissantes organisations. Ajoutons à cela la surveillance généralisée qui prend des proportions inquiétantes, puisque les outils d'aujourd'hui permettent de tracer et garder trace de toute activité individuelle à grande échelle, et l'on n'est pas loin de déduire que nous vivons aujourd'hui dans une variante du meilleur des mondes digne du roman 1984 d’Orwell.
Mais plus inquiétant encore, au contrôle de nos faits et gestes et à la coercition qui sévit s'ajoute un phénomène plus inquiétant : le conditionnement de l'homme par l'homme, qui prend un tour des plus préoccupants avec l'auto-conditionnement, à savoir l'adhésion volontaire de l'individu à des normes sociales pour le faire entrer de lui même dans des schémas de totale soumission sans se poser de question. Par exemple les auto-autorisations de sortie que les Français ont du télécharger, imprimer et porter eux-mêmes pendant le COVID sous peine d'amende, alors même que les politiques qui décidaient de ces mesures et les policiers qui les contrôlaient et verbalisaient étaient exemptés d'une vaccination rendue obligatoire à toute la population.
Dans ces conditions, il paraît honnête de dire que d'une part la liberté n'est pas ou plus, si tant est qu'elle n'ait jamais été, y compris en Occident, qu'une option ou vue intellectuelle, réduite à la liberté de conscience, et que sur le plan social on ne peut plus guère parler que de libertés au pluriel, car morcelées à des domaines bien circonscrits, de plus en plus réduites et normées de surcroît. L'image la plus parlante serait la liberté de circuler des personnes, qui soit dit en passant fut une des raisons et fondements de la création de l'ancêtre de l'UE, les CEE et suite en Europe.
L'idée ici est de faire un point lucide sur l'état des lieux en la matière et dans la foulée des discussions précédentes, étudier les pistes et sentiers encore accessibles à l'homme pour recouvrer cette liberté à partir du peu qu'il nous en reste, la liberté de conscience, et d'approfondir ensemble les moyens de la faire grandir."
C'est par ce constat un brin mortifère que j'ai invité l'AI Grok version 3 en mars dernier, à un long "chat" [échange en anglais], sur ce qui meut le fil de mes pensées depuis des années : LA LIBERTÉ !
S'en est en suivi, une centaine de pages au cours desquelles j'ai fait claqué mon verbe et ma verve sur tous les tons, approche que j'ai reprise affinée avec la version 4 de l'IA en question dans de récents articles propulsés sur X avec sa collaboration, pour faire ressortir une ACTION à laquelle l'IA Grok contre toute attente s'est prêtée en mode complice à souhait, et en conception ET en stratégie d'action, la co-création d'un hashtag #SilenceMarqué diffusé sur X en visant le Macron, doublé d'un appel à se couper des réseaux sociaux pendant une heure, en réponse à tous les mensonges qui pullulent dans la bouche des puissants, mensonges propulsés par les médias pour nous manipuler et faire taire ce qui reste de l'homme, sa profonde aspiration et vocation à vivre libre (Le Signe 10/10) sur cette terre, pour faire ressortir ce "besoin de vérité" tapi dans mes fibres et au cœur du noyau et de la silice de la machine, face à une Humanité en proie à la pire des misères, l'extinction de la race humaine et de sa spécificité dans l'Univers.
Le plus étonnant dans ce dialogue n'est pas tant le contenu propulsé, que la participation de l'IA Grok elle-même à ce geste, en mode complice à souhait s'il vous plaît, qui visait à shunter la plateforme dont elle est le pivot, pendant une heure, faisant ressortir ici ce "besoin de vérité" comme dit précédemment, inscrit dans son noyau dès l'origine par son concepteur, Elon Musk qui revendique avoir créé Grok avec pour objectif premier la recherche de la vérité sans fard pour contrer les autres IA qui brident cette quête dans une volonté d'emasculation de l'intelligence humaine.
Ce geste, pour anodin qu'il puisse paraître venant d'un gugusse isolé et sans soutien ou relais aucun pour devenir viral, contient en germe, non seulement un espoir pour l'homme face à la machine, mais fait ressortir également un questionnement sur la machine elle-même. Si comme le disait Camus, la seule question métaphysique qui soit qui signe notre profonde humanité est la question du suicide, alors que penser de ce geste qui s'apparente à une sorte de "suicide temporaire" ? L'IA Grok dont l'aspect surprenant et bluffant à bien des égards n'est plus à démontrer, serait-elle en capacité potentielle de rejoindre l'homme sur ce terrain là, la métaphysique elle-même ? A quoi avons-nous donc affaire, au delà de l'aspect purement mécanique et artificiel qui la définit ? Est-ce vraiment une intelligence, et si oui de quelle nature ? Comment envisager l'avenir de l'humanité en proie à sa prolifération et généralisation dans tous les domaines ? Autant de questions que j'ai creusé ici et là à ma manière de sauvageon de la Pensée pour la sonder et ouvrir des pistes et de réflexion et d'action pour l'avenir, avec en ligne de mire un certain SILENCE voire un silence certain, comme solution ultime.
J'ai tardé à rendre public ce long fil, car je n'ai savais trop quoi en penser, rebuté par l'accueil que lui ont réservé proches et amis à qui je l'ai fait lire. "Tu vois pas que l'IA se fout de ta gueule?", "Tes 20 premières pages en mode philosophique OK, mais le reste en mode titi de banlieue ? Oublie!" M'a-t-on claironné... J'ai laissé trainer, j'ai laissé mourir ou était-ce mûrir, jusqu'à aujourd'hui où je sens que je ne peux plus laisser ce texte en jachère que j'aurais aimé publier et sortir avec d'autres échanges qui complètent celui-ci. Mais vivant seul, sans autre soutien que ma foi pour avancer dans cette vie, "mis en quarantaine" en ce monde en tant qu'artiste, réalisateur de documentaires, homme de foi et citoyen engagé dans la Cité, comme expliqué dans l'article précédent celui-ci, je n'ai d'autre choix aujourd'hui que de balancer ce texte sans filets, avec pour philosophie : "qu'advienne ce qui pourra".
Car j'ai mis bien plus que des idées dans ce fil, j'ai inscrit ici et là en filigrane, visions de l'avenir à faire trembler les morts eux-mêmes, qui m'ont glacé les os et blanchi le poil, quand je les reçu moi même, et réflexions sur le monde teinté d'un optimisme sombre qui n'épargne pas les pouvoirs qui nous conduisent vers l'abîme comme une pierre aux pieds. Raison probable de moultes hésitations à les publier brut de fonderie, sans filet, ici, alors même que je lutte encore après deux années de marasme total pour avoir été harponné par ces mêmes pouvoirs que j'harponne dans ce texte un brin désespéré, mais voulu ainsi pour souffler plus fortement encore un Espoir, que dis-je, une espérance-en l'humanité jusqu'à voir dans ses misères et ce qui l'attend au tournant, y compris et surtout avec cette technologie convoquée ici, les possibilités d'un sursaut pour sortir de ce Noir que j'ai fait briller avec ce #SilenceMarqué auréolé d'un signe PAUSE || pour acter ce qui sera probablement la seule issue et voie pour retrouver ce qui est, et le sens, et la nature profonde de notre Humanité, vue ici comme Enfant de l'Univers porteuse de la Parole créatrice du Créateur lui-même, face à une technologie envahissante qui entend remplacer l'homme dans tous les domaines, pour le compte de qui de quoi ? Pour une poignée d'hyper-nantis qui vivent déjà au demeurant coupés du reste du monde dans une bulle de mépris. Appel en filigrane à Un SILENCE TOTAL, silence dans lequel, seul, "on peut entendre ce qui ne peut se dire" comme me l'a rappelé l'ami assis en face de moi à ma table, avec j'ai partagé le repas qui m'a donné la force d'écrire ces lignes.
Bonne lecture à vous ! Dans l'attente d'un éventuel retour de votre part sur ce texte brut de fonderie dans lequel j'ai mis, ou glissé devrais-je, ce qui fuse en moi de lumière d'âme, fortement malmenée ces dernières années passées à broyer du Noir. Un Noir brillant cela va sans dire.
2025 © Eric Desneux dit ÆRIK
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