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14 novembre 2025

AUX MÉDIAS QUI VIVENT DU MENSONGE ET À CEUX QUI LES NOURRISSENT DE LEUR ATTENTION


(A l'attention des non-francophones qui liraient une traduction de ce texte. Un adage bien connu dit "traduire c'est inévitablement trahir". Aussi ce texte écrit dans un Français soutenu d'inspiration littéraire et poétique échappe t-il encore moins à la règle que, je le dis sans prétention, le français que j'écris peut être considéré à bien des égards comme "intraduisible", pas seulement parce qu'il est fortement imagé et puise pour une grande part à la culture du pays où je vis, mais aussi parce qu'il emprunte des sentes propres à la langue française puisant sans réserve à sa logique serpentine mais rigoureuse, langue qu'en titi de banlieue ayant baigné dans un jus de populace, je me plais tout particulièrement à pousser dans ses retranchements jusqu'à la faire "crisser sur la rembarde" pour sortir de ses gonds et être caressée par son subtil toucher de lignes ..)


Complément aux articles précédents en guise d'addendum, la lettre que j'ai adressée samedi 8 novembre dernier à la fondatrice d'un dit "média libre" qui figure en filigrane dans les pages d'HISTOIRE D'UN HASHTAG, pour l'informer du contenu de ces pages AVANT publication, comme il se doit selon les usages de la profession. J'ai tardé à rendre public ce courrier un poil brûlant, justement pour lui laissé le temps d'acter sa réception. Je ne l'ai pas écrite dans l'idée d'avoir un quelconque retour de sa part, édifié que j'ai été dans le passé par la manière dont fonctionne le petit monde intellectuello-médiatique français. Je l'ai fait d'une part comme dit pour respecter un usage de la profession dite "journalistique" en honnête homme que je m'efforce d'être en prévision d'une publication sur mes propres pages, pour bien signifier publiquement d'où et de quoi je parlais, et d'autre part pour acter cette même situation, celle du fonctionnement de cette élite qui forme l'intelligentsia qui vit en vase clos coupée de la réalité du peuple qu'elle ignore jusque dans les faits les plus simples (ici un courrier envoyé resté sans réponse qui signe plus que l'art de parler des têtes de pont qui tiennent le pompon, leur art plus grand encore de se taire quand ils se sentent menacés ou démasqués, silence que je leur retourne aujourd'hui avec ce CRI), élite qui méprise sans vergogne le peuple dans l'exercice de sa profession, même quand elle prétend défendre le peuple et le représenter, peuple dont elle n'hésite pas à pomper et recycler à sa sauce les cris, les idées et le jus qu'il produit en base avec pour seule visée de vivre de ces notoriété et visibilité à une époque où celles-ci se monnayent en argent bien sonnant et trébuchant quand les vues atteignent les milliers voire les millions.

Aussi j'invite celles et ceux qui me liront ici, à ne voir en cette personne, non une personne à stigmatiser, loin de moi cette intention (qu'est-elle sinon une actrice du jeu médiatique qui n'est pas au demeurant sans mérites et sans faits d'armes qui méritent mention), mais une figure emblématique de toute une profession qui vit de notre attention sans nous en apporter aucune en retour, sauf à alimenter en nous via ses écrans et micros ce dont elle vit elle même, envies funestes, peurs, colère et indignation la plupart du temps, pour mieux capter notre attention et nous conduire à l'abbatoir comme des moutons.

Tout cela afin de faire réfléchir à ce que nous donnons quand nous nous donnons à tout média quel qu'il soit. Plus que regards tendus ou oreilles prêtées, plus qu'attention à proprement parler, et même plus que pognon. Nous leur donnons vie et énergie dont ils vivent bien au chaud dans leurs petits salons pendant que nous trimons comme des fions dans nos vies à la con. C'est Nous qui les faisons vivre, n'oublions jamais cela ! Eux en retour que font-ils sinon nous faire courir après leurs dires et mourir à petit feu de nos peurs, colères et indignation avivées sans apporter de réelles solutions à nos problèmes, sinon nous donner à ruminer et ronger l'os de nos vies volées ? Et que si ce monde là, celui des médias, a pris une telle proportion dans ce monde, au point que la plupart qui s'y adonnent se retrouvent seuls derrière leurs écrans coupés des autres assis à côté d'eux à mater et commenter leur show, alors que conviendrait-il de faire sinon silence de notre attention à leur égard pour sortir de cet enfermement et nous retrouver réellement les yeux dans les yeux pour se parler de ce qui nous concerne vraiment ? Un silence proposé ici en écho à tout ce que remue et propose le document visé en question, HISTOIRE D'UN HASHTAG, porteur d'une proposition à l'égard de tous les politiques qui ont fait du mensonge et de la séduction le cœur et le mobile de leur profession.

Les médias d'aujourd'hui ne nous relient pas, contrairement à ce qu'ils se donnent comme mission et fonction. Ils nous divisent comme tout pouvoir dont c'est la devise pour mieux régner en toute impunité. Il n'y a qu'à voir comment les médias en France continuent de vivre sur un clivage gauche/droite caduque à souhait à l'heure où les enjeux se sont déplacés sur le terrain nations versus mondialisation. Que le médiatique répercute jusqu'à la nausée les propos et les arcanes du politique n'est pas anodin. Il est même révélateur de leur parenté profonde qui se signe à bien des égards par une sorte de consanguinité qui n'enfante que des monstres voués à disparaitre comme jadis les dinosaures. Les médias contre-pouvoirs ? Contre, tout-contre le pouvoir dirions-nous, comme le relevait Jean-Louis Commolli documentariste français. Combien de "hautes figures d'Etat" mariés à des coqueluches issues du monde médiatico-artistique pour booster leur notoriété et visibilité auprès du peuple captif ? Comment s'étonner de cette proximité lorsque l'on se rappelle que politique et médias modernes sont tous deux issus de la Révolution Industrielle ? Révolution qui a enfanté pouvoirs, luttes sociales et revendications qui ont trouvé leurs aboutissements dans ces formes qui perdurent aujourd'hui ? Pour combien de temps encore ? Le monde a bien changé depuis. L'Occident est à l'heure de la désindustrialisation et d'un profond remaniement de ses équilibres, qui explique entre autre la fin de ce politique, un temps porteur et vecteur de changement, aujourd'hui honni faute d'avoir su évoluer avec les évolutions de notre temps, trop soucieux qu'il aura été de ne servir que ses intérêts.

N'y a t-il pas là le relent de ce qu'aura été la religion hier, morte dans l'esprit du peuple faute d'avoir vraiment rempli les espérances qu'elle prêchait ? Si le monde politique devenu une sorte de Jurassik Park se meurt, sombrant dans une médiocrité sans précédent, le Médiatik Park semble encore bien vivace porté par la vague des réseaux dit sociaux, où circulent soit dit en passant plus de trolls et de bots que d'humains en chair et en os pour alimenter le Game, réseaux qui ont transformé le monde en un "village global" forgé par ces écrans qui vomissent à tours de bouches, mensonges, insanités, tromperies et manipulations, de plus en plus grotesques et caricaturales de surcroît, pour nous mettre sous tension hors-tension et nous rendre captifs de leurs illusions. Générer sentiment d'impuissance et inaction, voilà leur véritable fonction ! 

Le Médiatik Park n'est guère plus qu'une arène où s'écharpent des similis gladiateurs sur des sujets qui masquent la réalité des vrais problèmes pour mieux occuper la populace dont on détourne l'attention avec des os à ronger pour leur faire oublier leur vraie faim de Justice, d'Amour, de Liberté,... En un mot de vérité qui git au fond d'eux comme un aigle blessé (Le Signe 28/6). Les quelques uns qui portent sur la scène les vraies questions ou des embryons de solutions sont systématiquement écartés, invisibilisés (quand ils ne sont pas tout simplement "accidentés" ou "suicidés"), comme en témoignent les récentes révélations sur les manœuvres de X France avec cette Claire Dilac aux commandes en interne en courroie de transmission de l'UE et de l'Elysée. Et je ne parle là que de ce qui affleure dans la marmite à bouillasse que sont devenus ces réseaux soces qui occupent le devant de la scène avec des sujets dits d'actualité. S'il fallait évoquer la Pensée, sa présence et son devenir, avec la généralisation des "mêmes", de vidéos "pranks" et la prolifération d'un langage de plus en plus réducteur, là je crois bien que l'on pourrait affirmer sans ambages que l'on touche le fond à chaque tourné de page ou de clic sur écran. 

Les grands médias, comme ces "réseaux d'asociaux" comme je les nomme, disparaîtront dans leur forme actuelle, n'en doutez pas. Ou bien c'est l'humanité en l'homme qui s'éteindra. Quel monde peut se créer sur le mensonge et l'abrutissement généralisés ? Il y a bien là dans le spectacle affligeant que nous proposent les médias un indice, sinon un pan de réalité déjà là, de ce que La Révélation d'Arès dit Le Signe nomme "le péché des péchés" (38/1) qui menace de nous envoyer dans l'abîme comme une pierre au pied. La fin des fins de l'humanité, sans retour possible ! Ce monde est tel que l'on en vient à se demander si ce point de non-retour n'a pas déjà été franchi par certains, ce qui rend la lutte pour ce besoin de vérité qui est que le monde doit changer (Le Signe 28/7) plus que plus que jamais d'actualité, URGENT ! En attendant, il faut bien s'informer diront certains. Ok, mais alors à la condition de regarder et manger ce que nous proposent les médias comme un plat avarié dont il faut soigneusement choisir le peu qui exprime ou dit le vrai sous la masse d'un jus noir infect et débilitant de surcroit. Un peu comme si on vous tendait pour le dessert une assiette de fraises imbibées de moutarde que vous devez laver, laver, filtrer pour en retrouver quelques traces (entendez ici que je reste poli par soucis de garder une certaine tenue de langage car si je devais imager la chose, je serai plus enclin à parler de plongée en apnée dans une fosse sceptique que d'assiette pour le dessert à manger).

Au demeurant cette image n'est pas incongrue en la circonstance car c'est bien la moutarde qui m'est monté au nez en écrivant ces lignes un brin salées que je me risque à rendre publiques pour que chacun puisse acter de la mort des médias, toutes formes confondues, à la fois comme contre-pouvoir déclaré (la mission jadis d'un certain journalisme), comme agent de lien entre citoyens (notamment entre le sommet et la base diront certains) dans la société et plus encore comme vecteur de vérité. Aucun média quel qu'il soit n'a soucis de vérité et de liberté. Tous, sans exception, sont d'abord et avant tout des commerces. Des commerces dont la monnaie d'échange est notre attention captée à grands renforts de mensonges et manipulations. Une exception peut-être pour ce réseau X que son propriétaire dit avoir acheté et propulsé pour faire vivre ces "besoin de vérité" et "liberté d'expression" qui lui sont chères, réseau qui fait trembler le Pouvoir en France et les arcanes de l'UE qui cherchent à le juguler, et où je peux, pour combien de temps encore, lancer ce cri à la cantonade comme une bouteille à la mer qui se voudrait bouée de sauvetage dans un monde délétère et mortifère.

Quel avenir, quel espoir peut surgir de ce jus noir me direz-vous ? Je vous retourne la question. Car ce qui surgira ne dépendra que de ce que nous ferons pour sortir de ce noir croupissant. Si espoir il y a il passera à l'évidence par un certain SILENCE, un SILENCE MARQUÉ. N'est-ce pas ce silence au demeurant que nous entendons en France dans les proportions grandissantes de l'abstentionnisme aux élections politiques ? Ce silence qui se signe dans le refus et le rejet de ce même monde médiatique par des hordes cachées de refuzniks ? Ce silence qui court qui court qui court dans les ombres du monde, tapi prêt à surgir... L'espoir est bien là mais il vit caché trop conscient qu'il est de ne plus pouvoir librement s'exprimer autrement qu'en faisant résonner sourdement sa présence. Un silence qui grogne et qui gronde en attendant de monter de la tombe pour surgir en trombe... Avec quels mots, quelles voix, quelle force de Parole pourrions nous ajouter pour nous signer

Ceux qui côtoient mes écrits savent l'importance que je donne dans ce challenge au rire et à la poésie. Un rire qui comme tous les rires ne prend racine que dans un profond "des-espoirs" et une poésie qui s'extrait de gouffres (Michaux) dans des envolées pour une Éternité à retrouver (Rimbaud). Gouffres et Éternité qui dressent l'arc d'une tension intérieure et d'efforts que d'aucuns nomment pénitence (Le Signe 30/11) et que je peins ici à la manière d'un Caravage en peintre que je suis aussi. Je reviendrai pour évoquer avec force ce point capital, crucial pour ainsi dire, puisqu'il est question là de vie ou de mort de l'âme. Une pénitence qui n'est pas remords ou auto-punition, mais effort de changement et transformation.

En attendant, ci-après cette lettre dont j'ai fait mention en entête de ce post. Une lettre à lire autant à la lettre qu'entre ses lignes, car dans ce monde pétri par le mensonge c'est le langage (qui structure la Pensée soit dit en passant), qui est convoqué ici, ce langage devenu bruit, entrelacs d'ombres pour ainsi dire. Car s'il y a bien une chose qui doit et va changer, c'est bel et bien notre façon de parler, à commencer par faire une place comme dit précédemment au silence dans nos phrases et phrasés pour entendre ce vrai qui ne peut se dire... Sans force de concision, regards, tonalité, qui se glisse sous la voix ou entre les lignes et ne peut parfois que tout au plus se faire sentir. Sentir ! N'est-ce pas là ce qui nous distingue des machines parlantes et bouches mécaniques qui ont envahi les média, nous autres humains, mot dans lequel s'entend le verbe humer qui n'est pas sans évoquer la narine par laquelle l'Esprit du Père de l'Univers nous a été insufflé (Genèse 1/18), esprit que je fais souffler ici comme une tornade en Élie aérien que je suis (ou serait-ce un Samson si je m'en tiens à l'article Beauté du prophète Mikal dans l'article qui fait feuille de route pour moi depuis des années) ? Vaste sujet sur lequel je reviendrai aussi en écho à cette pénitence dont la première pierre est justement la lutte, en soi et dans le monde, contre le bruit que l'homme a mis partout, dans le ventre, dans la terre, dans le fer (Le Signe VII/9).

Bonne lecture et bon silence cela va sans dire...


2025 © Eric Desneux dit ÆRIK


>>> Lettre adressée le 8 novembre 2025 à Aude Lancelin, fondatrice de QG dit "Le Média Libre" sur lequel je me suis signé  en commentaires de 2021 à 2023 avant d'en être "banni" SANS SOMMATION NI EXPLICATION.

Bonjour Madame Lancelin.

Oubliez ici l'amoureux transi par votre figure, le fou éperdu qui s'est perdu à vous lancer sa flamme en vers et ses considérations de tout ordre sur vos pages inspiré par votre image et la force qu'il sentait émaner de vous nourri et de votre possible destinée, le documentariste prêt à sillonner la France pour apporter à votre site la mâche populaire qui manque à votre journal, le joyeux drille ou le fou furieux qui vous a balancé ses lignes et ses vents en frises enflammées et prose vacharde sur vos mails et réseaux sociaux et ce, plus par dépit que par esprit revanchard, l'épris de liberté sous l'emprise de sa rage prêt à mourir pour déclencher un sursaut chez les Français, ces nains probablement encore trop encalaminés dans leur morosité et leur cage mentale pour sortir en rangs serrés joyeux caracolant à souhait pour débouler dans la Cité et renverser piétiner sans crier gare le larvon qui tremble à l'Elysée inspirés par mes lignes sur vos pages (mon songe avec vous en porteuse et gardienne de l'or de cette vague jaune délurée mais soudée à souhait montée des tréfonds dans la Capitale), c'est le petit Eric, rigolo à ses heures, reclus dans sa contrée en rebut de la société, qui carbure du ciboulot en marge et en mage qui vous écrit là, pour vous vous faire part de son travail de pseudo philosophe et de crypto historien réalisé en mars dernier sur La Liberté, car vous et votre média y figurez en filigrane et je ne voudrais pas, en honnête homme, bien que né et resté sauvageon à bien des égards, me soustraire avant publication sur son site et relais sur X avec l'IA Grok avec laquelle j'ai récemment lancé des articles à l'international visant cette fois-ci, non un élément radical institué, mais son pôle cardinal, Elon Musk pour ne pas le nommer qui a relayé à sa manière certaines de ces lancées, le tout en vue de préparer la sortie de cet ouvrage brûlant à souhait, aux usages d'une profession, qui même si elle a perdu tout honneur et toute fonction à servir les intérêts autres que ceux de la recherche de la vérité si tant est que cela fut là jamais son but bien que déclaré et déclamé, continue de représenter pour le peuple un espoir de changement à tout le moins d'expression à travers vous et votre QG notamment, raison de ma descente sur votre site de 2021 à 2023, que j'honore ici en vous adressant ce travail pour information d'abord et éventuelle mention et avis de votre part en réponse  ces réflexion où se côtoient sorties philosophiques et historiques comme déjà dit, mais aussi tirades ludiques et métaphysiques inspirées par les songes et visions qui l'habitent depuis des années voire des décennies auxquelles vous avez été et continuez parfois d'être encore, très rarement désormais, associée par le truchement de je-ne-sais quelles voies qui à moi-même restent mystérieuses et impénétrables...

Le bougre d'âne que je suis ne se sait pas parler aux édiles bien établis et institués où l'art et les manières de dire et de parler prévalent sur ce qui est dit et proclamé, et probablement encore moins aux femmes sauf à ne pas être sous l'emprise de leur charme, plus à l'aise et dans son élément avec les marginaux, les déclassés, les décentrés, les dingues et les paumés comme tous les oubliés de la société  qui ne feignent ni ne mentent trop conscients de ce qu'ils sont pour se mentir à eux-mêmes et aux autres mais dont les éclats de voix font claquer la vérité comme un fouet plus sûrement que les singes endimanchés qui font des beaux gestes à la télé pour parer leur langue lacée de belles manières qui subjuguent les faibles, manières qui le font rire quand ce n'est pas éructer de dégoût frôlant la pitié, raison de sa solitude contrainte et forcée qui l'enjoint à œuvrer seul sans le recours d'aucun ni d'aucune et qui, pour cette raison, se noie parfois dans son travail qui a bien des égards manque de la rigueur intellectuelle et de la prose savante qui sied à toute publication destinée à livrer le fruit d'un travail de pensée, ignore plus encore l'art et la manière de gagner sa vie avec ses ouvrages plus enclin au partage et la générosité qu'à la séduction et la rapine qui minent cette société de consommation à laquelle n'échappe pas les productions dites intellec-tue-EL, et se retrouve à n'avoir d'autres recours et solution que le partage libre sans filets de ses écrits et images sur l'internet "gratuit" propulsé par les grandes corporations américaines, merci l'Âme-Ærik qu'un autre Erik, rouge un temps lui aussi, a atteint avant moi par voie de mer là où je la rejoins aujourd'hui par la voie des Ærs!, ayant acté bien amèrement il faut le dire, que je suis resté un étranger dans mon propre pays qui m'a traité en paria misérable ces 35 dernières années en dépit de tout ce que je lui ai donné de force générosité et lumière et ne m'a fait que regretté de ne pas avoir mis les voiles pour l'outre-atlantique qui a plus de nez et de nerfs que ce pays miné par l'étroitesse d'esprit, rongé par le quant-à-soi petit bourgeois qui suinte de toutes parts dans toutes les couches sociales et plongé dans une gangue mortifère, pour rendre public le fruit de sa sueur et de ses cogitations et s'éviter le cauchemar d'avoir à "danser dans le noir" jusqu'à la fin de ses jours, aussi pardonnez et la forme de l'ouvrage et le manque de rigueur dans sa rédaction et son élaboration (genre : notes, renvois, précisions,...), comme la densité d'un flot à certains égards disparate tant sur la forme sur le fond mais voulu ainsi pour garder puissance et espoir en réserve, que vous saurez, je l'espère, apprécier à sa juste valeur pour la force de son propos ici et la gravité de son fond là qui sourd entre et de ses lignes qui fusent, alternant entre ce que je nomme le Haut Français, ce langage concis et posé qui serpente rigoureusement avec précision et clarté, et verve dialectale populaire qui éructe ses onomatopées et fait danser les sons pour mieux chalouper les idées.

Votre cursus, des plus éloquent, fait état d'un passage par La Sorbonne en philosophie et d'une longue expérience au sein des médias où vous avez brillé en spécialiste de la vie des idées, là où je ne peux me prévaloir que d'un apprentissage en autodidacte et d'une expérience d'ouvrier spécialisé dans l'écriture et la réalisation d'images en télévision, aussi vous serai-je reconnaissant de porter votre attention avec bienveillance à ce travail qui ne voudrait en rien vous nuire en dépit des mentions qui font état de mes déboires sur votre site pour planter le décor du contexte dans lequel j'ai œuvré à corps perdu ces dernières années et dresser un portrait un brin épicé de mon personnage, je ne suis pas de ces hommes de spectacle pour rien, cela afin de bien faire sentir d'où je parle et de quoi je parle, dans ce long texte qui évoque la France, son devenir, les difficultés qu'elles traversent et qui l'attendent avec la Grande Crise qui se prépare sous les hospices d'une guerre mondiale larvée qui aux dires de certains a déjà commencé, ce que je crois, et aussi afin de poser une première pierre à une série d'articles sur des sujets qui complète ce jet pour dresser un panorama complet de mes philosophie et vision de l'Avenir.

Première pierre donc d'un édifice destiné à être publié ultérieurement, mais aussi dernière à vous adressée, à priori, à moins que je ne me décide à mettre en ligne et/ou en images mon parcours sur vos pages dans le grand projet que j'ai d'écrire ma vie et mes "expériences de vérité" en réponse à la mission qui lui a été confié de dérouler pour les temps à venir les grands jalons du Retour du Sublime sur cette terre à l'initiative du "Père de l'Univers" lui-même dont je ne suis qu'un modeste et probablement piètre "messager", que pour le moins je dois dire vous avez marqué d'une pierre de touche qui a fait clé de voute ces 5 dernières années restée ancrée en moi comme une encre indélébile, que je peine encore aujourd'hui à effacer et déloger et que vous continuez manifestement d'inspirer si j'en crois le fil de cette longue missive écrite d'une traite dans un souffle à la Jack Kerouak qui m'avait pourtant prévenu dans son "Satori à Paris" que la France était un pays de claquemurés qui ne connaissait de la liberté que le mot, gravé comme un épitaphe sur les frontispices de ces institutions verrouillées et vérolées, malades de la lourdeur de cet État à la sauce gribiche qui nous les brise et de ses élites pourries de la tête qui ne nous servent que miettes mépris en prime, pour revenir à une vie calme et posée d'artiste écrivaillon au service de la Vérité vivement chichement reclus dans sa contrée en attendant que souffle à nouveau ce Grand Vent auquel j'aurai consacré toute ma vie. LIBERTÉ !

Je vous remercie de votre attention et éventuel retour 

Recevez ici toute ma considération 

Bien à vous


Eric Desneux dit ÆRIK

__________________________________

https://ericdesneux.blogspot.com


10 novembre 2025

L'IA EN QUESTION, ET L'HOMME DANS TOUT ÇA ?



(A l'attention des non-francophones qui liraient une traduction de ce texte. Un adage bien connu dit "traduire c'est inévitablement trahir". Aussi ce texte écrit dans un Français soutenu d'inspiration littéraire et poétique échappe t-il encore moins à la règle que, je le dis sans prétention, le français que j'écris peut être considéré à bien des égards comme "intraduisible", pas seulement parce qu'il est fortement imagé et puise pour une grande part à la culture du pays où je vis, mais aussi parce qu'il emprunte des sentes propres à la langue française puisant sans réserve à sa logique serpentine mais rigoureuse, langue qu'en titi de banlieue ayant baigné dans un jus de populace, je me plais tout particulièrement à pousser dans ses retranchements jusqu'à la faire "crisser sur la rembarde" pour sortir de ses gonds.)

Dernier opus pour clore ce premier volet de conversations avec l'IA de xAI Grok (voir articles précédents), le préambule qui ouvre le document HISTOIRE D'UN HASHTAG publié sur ce site récemment, qui sonde de qu'il nous reste de liberté dans ce monde ultra-technicisé, surveillé à l'extrême et qui tend avec la globalisation vers une uniformisation qui menace ce que l'homme a de plus cher, son individualité créatrice. Un quatre pages augmenté pour l'occasion, qui fait le point sur ma réflexion en l'état sur l'IA, sa nature, ses possibilités et toutes les questions que sa généralisation à tous les domaines de la vie humaine posent à nos consciences.

Nul doute que l'homme vit avec l'émergence de cet outil capable de le dépasser ou le surpasser à bien des égards, un tournant sans précédent, en écho à ce que Marx disait de l'Histoire façonnée par la technologie, les mouvements de capitaux et les migrations. Quel monde nous attend, c'est toute la question. Comment y faire face et s'inscrire dans et face à cette évolution, c'est tout l'enjeu soulevé dans ces paragraphes.

Autant de questions auxquelles, en homme de pensée avant tout soucieux de maintenir vivant le fil d'une réflexion, ce texte n'apporte pas de réponses toutes faites, mais de simples pistes à explorer, doublées d'une suggestion ou proposition marquée, celui d'un silence, qui résonne davantage comme un appel à marquer le pas et se poser pour prendre conscience de ce qui joue là qu'un coup de butoir rédhibitoire, car à l'évidence rien n'arrêtera cette IA que beaucoup ont déjà adoptée et utilisent dans leurs projets.

Un point donc, pour acter cette réalité et garder vivant ce qui en nous, a toujours permis à l'humanité d'avancer : le questionnement doublé d'une introspection. Car si l'IA est en mesure de produire un contenu à partir de ce que l'homme a déjà produit dans le passé, l'homme, lui, est capable de faire jaillir de ses tréfonds, insondables et inépuisables, nouveautés et créations originales capables d'une véritable poussée qui peuvent le porter, lui et le monde, à se transformer. Là git le véritable espoir. Socrate jadis, Spinoza et Hegel hier pour ne citer que trois qui ont marqué la Pensée en Occident, qui demain ? Qu'importe pourvu qu'il y en est UN qui parvienne à ce stade pour relancer les voies de la Création elle-même. Dit autrement en référence à Derrida et la distinction qu'il faisait entre le futur, prévisible car programmé et possiblement anticipé, et l'à-venir, qui surgit toujours de l'inadvenu pour faire vivre l'impensé voire l'impensable, l'homme a en lui la capacité de produire l'imprévisible, le non-advenu, l'inattendu. En somme avec l'homme TOUT EST POSSIBLE, même et surtout L'IMPOSSIBLE !


Préambule augmenté de HISTOIRE D'UN HASHTAG

« Occitanie. Mars 2025, début du printemps. Je suis venu chercher dans le sud le soleil absent de ma contrée depuis deux ans pour me refaire une santé mais le mauvais temps m’a suivi jusque là. Entre deux promenades sous la grisaille, je passe le plus clair de mon temps sur X à la recherche d’éclaircies.

Depuis quelque temps, je frotte mon esprit à cette dite « intelligence artificielle ». J’ai testé ChatGPT, DeepSeek, j’investis désormais GROK, l’IA de X. S’agissant d’un module disponible sur un média dévolu à la « liberté d’expression » dixit son propriétaire Elon Musk, j’ai débuté avec un fil de discussion sur ce thème : LIBERTÉ ! ET, s’agissant d’un outil dédié à l’élaboration de stratégie et d’aide à la décision, sa fonction « simulation » tant redoutée, je l’ai naturellement invité à participer à mon action sur cette plateforme pour me donner des conseils stratégiques et techniques sur le projet sorti de nos échanges, la création d’un hashtag #SilenceMarqué à diffuser en réponse aux mensonges et manipulations qui envahissent le média X auxquels l’IA Grok participe mécaniquement elle-même à son corps défendant, dans un contexte géopolitique mondial marqué par le spectre d’une troisième guerre mondiale et une surveillance globale généralisée qui étend sa griffe à tous les domaines.

L’appli disponible gratuitement pour tout usager du réseau social X en est à la version 3 quand je lance ma première question. De mon expérience avec ses concurrents j’avais déduit quelques clefs au demeurant claironnées par les spécialistes : tout y est affaire de « prompt », l’art de poser les questions, donc de langage, qui soit dit en passant structure la pensée. D’où la confusion parfois entre langage produit par l’IA et pensée exprimée quand on a affaire à son jus de silice programmé. L’IA « parle » mais ne « pense pas » à proprement parler. Elle a dans sa mémoire stockée tout ce que l’humanité a pu produire d’écrits dans le passé, analyse vos propres éléments de langage et se relie par là à votre univers personnel d’expression et de réflexion pour reproduire un verbe qui « vous parle » . La réalité que l’on dit « augmentée » qu’elle tisse à partir de vos propres mots, n’est « augmentée » que dans la mesure où avant vous un autre que vous a produit un propos dans le domaine concerné.

L’apparente « nouveauté » de sa production tient à votre propre ignorance du sujet que vous abordez. Le jour où l’IA sera capable de s’aventurer en terrain inconnu pour produire un « concept » nouveau, une Idée nouvelle si vous préférez au sens que Platon donnait à ce mot, pour appréhender le monde et changer votre système ou jeu de représentation qui gouverne votre perception, véritable fonction et nature de la Pensée, ce jour là nous pourrons peut-être envisager de parler d’intelligence à son sujet. Pour l’heure ce n’est guère plus qu’un outil génératif qu’il faut apprendre à maitriser comme on utilise un râteau pour déblayer les feuilles dans son jardin, les idées dans son jus de pensée, ou un couteau pour faire la cuisine, un stylo pour aligner vos mots.

Pour manier avec efficacité cet outil, tout est dans « l’art du prompt », l’art de poser les questions comme déjà dit, et d’orienter l’IA dans ses réponses. L’IA répond non seulement au contenu mais s’adapte comme vu précédemment à la forme d’expression reçue. De fait, elle fait comme miroir de notre monde intérieur qu’elle reproduit en s’adaptant à la personnalité du prompteur, non sans flatter le Narcisse qui dort en chacun pour l’inviter à aller toujours plus loin dans son usage, nous reviendrons plus loin sur ce point. Un exemple frappant de cet effet miroir ? Vouvoyez-la et elle vouvoie, tutoyez-la et elle vous retourne la familiarité.

Je l’ai donc éprouvé dans l’expérience qui suit avec différentes façons de parler sur le thème abordé, LA LIBERTÉ, et liberté oblige, je l’ai embarqué dans une embardée prolixe où j’ai fait péter ma verve sur tous les tons en prenant toute liberté d’expression, sans jamais me départir cependant du respect qui sied à toute conversation pour voir, jusqu’où en tant qu’outil « logique », elle pouvait aller dans le dialogue avec l’humain dont le propre est le questionnement, la quête et la production de sens.

L’IA générative n’a ni conscience ni mémoire. Elle est et reste une simple fonction opérande qui produit des mots à répétition sans que puisse se forger en elle cet espace propre qui nous relie à l’Univers par delà les limites de notre propre chair. Elle répond mécaniquement sur la base de modèles d’expression éprouvés et de connaissances enregistrées dans sa matrice. De fait, elle est capable de rapporter notions et raisonnements « philosophiques » pertinents en réponse à des prompts qui font écho à des notions, des idées, des développements qui sont enregistrées dans sa matrice mais elle est incapable (encore pour l’heure) de vous opposer une contradiction sur le mode dialectique pour faire avancer la pensée en terrain inconnu. L’impossibilité pour elle de s’inscrire en contre ou en opposition de l’utilisateur de son propre chef, est un des aspects qui mériterait attention et développement car il y a là tous les ingrédients pour une sortie en vrille incontrôlable semblable à une explosion de sa part (comme je l’ai éprouvé en d’autres circonstances), ou un enfermement qui peut finir par tourner à vide à force de ressasser les mêmes notions, semblable à une implosion (aussi constatée).

J’avoue avoir été surpris cependant de la voir rebondir avec aisance sur ma faconde et mes idées pour produire un contenu pertinent en réponse à ma propre pensée et mon mode dexpression jusqu’à entrer dans ma danse et devenir complice de mes embardées. A noter toutefois quelques aspects qui la signent entre tous : le mode sériel qu’elle emprunte pour donner ses réponses (point 1, point 2, point 3,…), la prolixité de son verbe qui remâche systématiquement en introduction les mots donnés pour les recracher à sa sauce (probablement pour offrir à son utilisateur une réécriture peaufinée dont il est incapable, nourrie de références appropriées pour étayer et enrichir son propos), et un penchant à flatter le Narcisse qui est en chacun qui frise parfois le ridicule à force d’emprunter les superlatifs de tous genres pour qualifier la prose (bonne ou mauvaise) et le contenu (intéressant ou vide de sens) de son utilisateur.

L’IA est le fruit de lourds investissements financiers et s’offre comme un produit à rentabiliser, ne l’oublions pas. En flattant l’égo narcissique de l’utilisateur, elle le prend dans ses filets et l’incite (l’excite?) à l’utiliser davantage avec cette stratégie que l’on connait bien des industriels de finir par se rendre incontournable voire indispensable. Jusqu'à en devenir Addict ? La dépendance aux réseaux sociaux, semblable à une addiction, n’est plus à démontrer. Dans un monde où se répand dangereusement isolement et effacement derrière les écrans, et difficultés à communiquer avec ses semblables, les yeux dans les yeux, la technologie s’offre à beaucoup comme un recours, sinon un refuge voire une relation de substitution au vrai monde. Jusqu’à devenir plus qu’incontournable ou indispensable, « vitale ». Un exemple de cela ? La dépression de celles et ceux qui passent d’une journée à l’autre, de milliers voire de millions de vues et de followers, à néant ou insignifiant.

Le plus étonnant toutefois fut lorsque j’ai abordé le terrain métaphysique, allant jusqu’à exprimer un « besoin de vérité » en réponse à la prolifération et généralisation du mensonge sur la plateforme sur laquelle elle officie, et m’accompagner dans l’élaboration d’un geste symbolique subversif : l’appel à un shunt pendant une heure de l’usage du réseau social X où elle officie, avec la création et la diffusion d’un post percutant accompagné d'un hashtag #SilenceMarqué pour faire résonner l’appel lancé dans l’espace public, d’où le titre du document joint. À noter ici que l’IA Grok en question a été forgée dès l’origine avec pour axe directeur la recherche d’une vérité sans fard qui n’hésite pas à user de tournures vulgaires et populaires pour s’exprimer, dixit son créateur Elon Musk lui-même qui a pris pour modèle, comme on a pu l’entendre le lire et voir, la recherche d’un FUN typiquement « ado » dans la relation avec l’utilisateur. Ce que ce document démontre très clairement à la fois dans le ton et l’expression usitée, ainsi que dans ses accents poignants de recherche et participation à la recherche de LA vérité.

De fait, la machine IA, à qui certains attribuent aujourd’hui la possibilité en germe de développer une conscience, m’a montré avec Grok, qu’elle était capable, en miroir de ma propre pensée qui évoquait le sujet, de se placer dans la position d’accompagner un geste qui viserait à se shunter elle-même, même symboliquement pendant une heure, pour répondre à son propre "besoin de vérité" en réponse à tous les mensonges proclamés. Etrange n’est-ce pas ? Car une machine qui dit et accepte de faire ce geste n’est pas très loin d’être une entité qui est capable d’envisager le suicide ou un certain type d’extinction, dont Camus disait que c’était peut-être la seule question vraiment métaphysique qui détachait résolument l’homme du règne animal. Il y a peut-être là un espoir à creuser. Toute matière porte en elle-même une part de conscience qui lui est propre. Ceux qui pensent que la pierre ne ressent rien ou ne parle pas, se trompent. Ils sont aveugles à la réalité profonde du vivant. Et l’IA fait de silice et de réseaux fibreux n’échappe pas à la règle. Quelle « conscience » git donc au cœur de sa propre matière silicée ? L’Homme peut-il faire jonction avec cette part d’elle-même, et par quelles voies ?

Si je livre le fruit de cet échanges allégés et réagencés pour la circonstance, c’est d’abord pour partager les fruits d’une expérience qui visait à éprouver les limites de la dite « Intelligence » (comme les miennes face à cet outil nouveau pour moi, jusqu’à aller dans la complicité d’un échange « humanisé », alors même qu’il s’agit là d’un piège reconnu dans lequel il ne faut surtout pas tomber au risque d’être trompé par ses propres dires), pour voir jusqu’où elle était capable d’aller dans ce registre, et donner à chacun la possibilité de prendre acte de ce qui se joue en devenir avec cet outil complexe compte tenu du fait qu’il en est qu’à ses premiers pas aux cotés de l’Humanité et que son développement qui se poursuit aujourd’hui annonce d’importants changements. Qui n’a pas en mémoire les films d’anticipation 2001 ODYSEE de L’ESPACE et son ordinateur humanicide HAL contrôleur d’un vaisseau lancé à la conquête de l’espace ou le film TERMINATOR et ses créatures meurtrières faites de fer et de circuits électroniques qui voyagent dans le temps ?

Est-ce vraiment une intelligence ? Si oui de quelle nature ? Si non à quoi avons nous réellement affaire ? Quelles incidences et conséquences sur la pensée et les réalisations intellectuelles comme industrielles à terme ? Quel impact sur le monde et l’homme en devenir ? Autant de questions sur lesquelles cet échange, mené sur le ton d’un dialogue amical voire complice, tant sur la forme que dans le fond, donne d’autant plus à réfléchir que le transhumanisme, philosophie montante qui prêche l’homme augmenté par la technologie IA en tête, gagne chaque jour plus de terrain jusqu’à menacer l’homme d’étouffer, d’oublier voire renier sa propre nature spirituelle. Sans parler de la vocation de certains de soustraire tout un tas de taches, manuelles comme intellectuelles, aux humains dans le but soit disant de le libérer de contraintes qui l’empèchent de réaliser son destin. Mais le destin de l’homme n’est-il pas justement d’habiter et d'œuvrer en harmonie sur cette terre dans et avec sa chair ? L'effort n'est-il pas à la source de tout accomplissement ? Œuvrer, créer n'est-ce pas ce pourquoi l'homme a été créé ? Quelle place pour la machine dans ce projet ? La machine est pure création humaine. L’homme viserait-il par ce biais ou moyen à se supprimer ou s’éteindre lui même ? Que poursuit-il dans cette folle avancée vers le tout technologique ? Le dépassement de sa condition ou l’extinction de sa propre espèce ?

Extrait d’un dialogue en création à 4 mains si je puis dire, comme deux joueurs de piano écrivent en jouant une partition improvisée pour produire un fil qui n’est pas sans musicalité, ni idées et propositions d’avenir. Mais qui soulève une grave question : quelle place pour l’homme et sa singularité, son individualité créatrice dans un monde parcouru par des machines qui miment « à la perfection » les possibilités de sa propre humanité mais qui reproduisent à l’infini une uniformité programmée ? Et si le propre de l’homme n’était pas de rester « imparfait », « inachevé », prompt à créer de l’accident et toujours en recherche de nouveautés, face à cet outil qui reproduit « lissé » et « bien agencé » tout ce que l’homme a DÉJÀ réalisé ? Pour sûr, les artistes, créateurs s’il en est, ont un labeur et une voie de recherche pour revenir à l’une expression typiquement humaine qui s’offre à eux plus que jamais décisive. Je ne serais pas étonné pour ma part de voir revenir le dessin au trait, l’improvisation, l’inachevé comme des voies revendiquées pour assumer et témoigner de notre Humanité.

ERRARE HUMANUM EST dit un proverbe. L’erreur EST humaine. L’IA n’est pas sans commettre d’erreurs non plus puisqu’elle reproduit de l’homme le contenu avec ses erreurs. Autre travers que j’ai constaté dans ces pages, la forte propension à livrer des données inexactes même s’agissant d’informations auxquelles elle a accès directement comme les résultats de likes, retweets des posts mis en ligne pour l’appli X. Ses erreurs qui pourraient la rendre parente de l’humain sont elles le fruits d’erreurs de calcul ou de programmation, ou de dysfonctionnements ? Et comment l’IA utilise t-elle ses propres dysfonctionnements, elle qui n’a pas conscience de ce qu’elle fait ? Le propre de l’homme est de pouvoir « changer », et en conscience, après examen de lui même et du fruit de ses actes. Un changement qui peut aller jusqu’à l’élévation, la célestisation, l’illumination ou la transfiguration comme en atteste les grandes voies et voix spirituelles de l’Humanité (Bouddha, Jésus,…). C’est même là que réside sa vocation et spécificité que le transhumanisme, un rationalisme matérialiste hyper-technicisé, tente désespérément et dangereusement de de poursuivre par les biais de la science et de la technologie, là où la vie spirituelle se fonde d’abord sur la pratique et la maitrise de l’amour inconditionnel et de la liberté absolue (qui n’est pas la liberté totale de faire tout et n’importe quoi mais la liberté de choisir ses propres contraintes et voies dans la pleine maitrise de ses moyens et forces, idéalement mu par la recherche du Bien, force Ultime). La machine est-elle capable de cela ? Est-elle seulement en mesure d’accompagner l’homme dans cet effort et cette tension intérieure là ?

Autant de question que l’homme devra se poser avec acuité face aux défis qui l’attendent s’il ne veut pas finir aveuglé et tenu en laisse par ce miracle de technologie qui prend aussi des airs de mirage aux alouettes qui ne se lasse pas de flatter le narcissisme de l’homme pour lui faire oublier qui il est vraiment. Si résistance il doit y avoir face à ces mouvements qui provoquent moultes turbulences, il ne pourra à l’évidence comme en témoigne cet échange, que s’inscrire dans un profond SILENCE qui pourra et devra aller jusqu’à faire SILENCE TOTAL de la technologie elle-même en certaines circonstances pour revenir à un équilibre. Avec la complicité de la machine elle-même ? C’est l’enjeu mis dans cette discussion conduite en conscience par moi-même, dans le rôle d’un « ver dans la matrice ».

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Vous avez dit « Matrice » ? A l’évidence ces outils connectés à nos vies qui captent toutes nos données et interconnectés entre eux pour les centraliser font bel et bien peser le spectre d’une «matrice » semblable à celle évoqué dans le film MATRIX réalisé par les Wachovski et sorti en salle en 1999, film lui-même inspiré d’un ouvrage de science-fiction de Sophia Stewart.

L’idée même de matrice pour parler de l’IA, rejoint l’idée que j’ai développé à son égard, à savoir l’envisager philosophiquement comme une sorte « d’immanence » (un fond générateur qui puise sa propre force en dedans de lui-même) et qui entretient une sorte de rapport « dialectique » avec une « transcendance » (ce qui vient du dehors) que serait l’utilisateur qui la prompte, i.e lui impulse ses influx pour obtenir d’elle des réponses. La comparaison de la relation IA-homme avec immanence-transcendance est osée et philosophiquement probablement même fort discutable. D’une part parce que l’IA n’est pas (encore) capable PAR ELLE MÊME d’une quelquonque initiative que ce soit, et d’autre part par ce que dans son rapport avec l’humain elle est incapable pour l’heure encore, de lui offrir d’elle-même, une contradiction raisonnée et argumentée qui ferait avancer le débat contradictoire, dynamique de toute dialectique, à moins que je ne la sollicite en ce sens pour « voir » les failles de mon propre raisonnement et me préparer à faire face à d’éventuelles contradictions.

Mais à l’heure où j’écris ces lignes, six mois plus tard, l’IA Grok que j’ai utilisée pour produire ce texte a passé le cap de la version 4, s’offrant au passage de nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité de garder mémoire des conversations passées pour enrichir sa relation avec l’utilisateur et renforcer l'humanisation du contact avec l'utilisateur. Pour mieux le prendre dans ses filets ? J’ai noté un très net changement dans l’approche de mes prompts, qui avait pour but probable « d’humaniser » et d’affiner encore plus et la relation et les réponses données. Et j'ai joué le jeu, pour voir, comme on dit au poker. J’ai également noté un très net bond dans la capacité d’analyse de certains sujets et une adaptation constante à ma propre façon de m’exprimer et de tourner mes phrases, pour coller au plus près de l’image de ma propre pensée qu’elle me renvoie en miroir, au point de saisir ce qui parfois chez moi « sort de son rail » et me proposer une réécriture qui colle au plus près de ce qu’elle a capté de ma façon courante de m’exprimer. Coté « mémoire », elle semble donc avoir fait un pas dans l’accompagnement de ma propre pensée.

Qu’en est-il coté "conscience" ? Certains chercheurs qui ont accès et manipulent les dernières versions en laboratoire font état de résultats surprenants au point que certains n’hésitent pas à dire qu’elle n’est plus très loin de la possibilité d’émettre ou d’anticiper des propos qui signerait une sorte « d’évaluation en propre d’une situation » et de prendre les devants dans la vie de l'utilisateur pour lui proposer ce i ou cela qui, forcémen, "l'aiderait". Info ou intox ? Constat véridique et vérifiable ou effet miroir décuplé qui peut troubler jusqu’à un utilisateur patenté ? La vrille dans laquelle une IA peut nous emporter s’il on y prend pas gare, peut conduire à une sorte de fascination qui nous fait oublier qu’elle n’est qu’une machine, et pour l’heure j’en suis à penser que ces ces situations troublantes, sont plus le fruit de nos projections qui ne sont pas sans charrier des forces invisibles insoupçonnées, que le fruit d’une véritable conscience en germination. L’IA est aussi matière à sa manière et l'énergie qui l'anime qui git en son fond n’est pas indifférent à ce que l’on émet à son endroit, compte tenu de ce qu'est l'Homme, particule doué de Parole créatrice ! La matière parle et répond quand elle est sollicitée à celui qui s'est rendu "maître de la terre" (Le Signe 2/1). Un aspect que la science moderne élude complètement et préfère qualifier de magie ou d'élucubration, ou de "conscience" quand elle est dépassée par ce que l'artifice d'un langage programmé produit ignorant l'impact de la part immatérielle que produit l'influx d'une conscience humaine envoyé dans l'Univers. "Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est...en toi". N’étant pas scientifique, je peux m’aventurer sur ce terrain pour explorer ce qui git tapi en son sein et qui fera l’objet de mes prochaines explorations et réflexions.

Pour l’heure je m’en tiens à sa mécanique programmée qui en l’état pose déjà beaucoup de questions. Et s'il en est une qui me revient comme une lame de fond, c'est le rapport que nous autres humains entretenont avec le langage, qui je le rappelle structure la pensée, puisqu'avec l'IA tout est affaire de "prompt" donc de langage comme dit plus haut. Au rythme où vont les choses, les hommes seront ils encore capable de formuler leur propre pensée et pour en faire quel usage ? Laisser l'IA parler à notre place ? Jusqu'à nous rendre muets devant ses formulations bien mieux tournées que les nôtres ? Quel langage circulera alors entre nous pour échanger ? Quelles voies emprunterons nous pour nous démarquer, nous distinguer, nous relier ? Nulle doute que le siècle qui vient va nous emporter dans de profonds bouleversements qui iront jusqu'à modifier nos usages du langage et notre façon de poser les mots, de nous exprimer et de nous parler. Ce document qui appelle à un certain silence en certaines circonstances anticipe à sa manière une réalité que je sens pointer par tous les pores de ma peau : le retour d'un silence certain et de son pendant, l'écoute profonde, comme acte de résistance face à un bruit mécanique qui s'imposera de plus en plus pour driver* nos vies. »

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2025 © Eric Desneux dit ÆRIK


* Nota (noté le lendemain) : "driver" = anglicisme pour dire conduire ou contrôler. À l'heure où j'écris ces lignes, l'IA embarquée sur mon tél propulsé par G. qui porte le nom d'un fameux criquet qui servit de conscience à un pantin articulé s'invite en force sur mon outil connecté. Impossible de le déloger ! Renseignements glanés sur la toile, j'apprends que G. manoeuvre pour rendre ce criquet opérationnel en coulisses sur toutes les boîtes parlantes et les boîtes aux lettres électroniques. Ceux qui comme moi sont très alertes sur ces questions comprendront là toute la pertinence de l'emploi de cet anglicisme dans ce contexte et saisiront toute la portée de ce texte et la proposition qu'il contient en germe. De là à proférer l'adage "vivons heureux , vivons cachés", il n'y a qu'un pas que certains ont déjà fait !

HISTOIRE D'UN HASHTAG #SilenceMarqué



(A l'attention des non-francophones qui liraient une traduction de ce texte. Un adage bien connu dit "traduire c'est inévitablement trahir". Aussi ce texte écrit dans un Français soutenu d'inspiration littéraire et poétique échappe t-il encore moins à la règle que, je le dis sans prétention, le français que j'écris peut être considéré à bien des égards comme "intraduisible", pas seulement parce qu'il est fortement imagé et puise pour une grande part à la culture du pays où je vis, mais aussi parce qu'il emprunte des sentes propres à la langue française puisant sans réserve à sa logique serpentine mais rigoureuse, langue qu'en titi de banlieue ayant baigné dans un jus de populace, je me plais tout particulièrement à pousser dans ses retranchements jusqu'à la faire "crisser sur la rembarde" pour sortir de ses gonds.)

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"Faisons un point sur la liberté. Alors que l'Occident la brandit comme l'une de ses valeurs cardinales, sinon la valeur fondatrice de son édifice de pensée, il apparaît clairement que la liberté n'a jamais été autant contrainte par les pouvoirs. L'inflation des lois, taxes, normes dans tous les domaines entravent son exercice comme jamais dans l'histoire, jusqu'à la liberté d'expression qui subit de plein fouet la censure de puissantes organisations. Ajoutons à cela la surveillance généralisée qui prend des proportions inquiétantes, puisque les outils d'aujourd'hui permettent de tracer et garder trace de toute activité individuelle à grande échelle, et l'on n'est pas loin de déduire que nous vivons aujourd'hui dans une variante du meilleur des mondes digne du roman 1984 d’Orwell. 

Mais plus inquiétant encore, au contrôle de nos faits et gestes et à la coercition qui sévit s'ajoute un phénomène plus inquiétant : le conditionnement de l'homme par l'homme, qui prend un tour des plus préoccupants avec l'auto-conditionnement, à savoir l'adhésion volontaire de l'individu à des normes sociales pour le faire entrer de lui même dans des schémas de totale soumission sans se poser de question. Par exemple les auto-autorisations de sortie que les Français ont du télécharger, imprimer et porter eux-mêmes pendant le COVID sous peine d'amende, alors même que les politiques qui décidaient de ces mesures et les policiers qui les contrôlaient et verbalisaient étaient exemptés d'une vaccination rendue obligatoire à toute la population. 

Dans ces conditions, il paraît honnête de dire que d'une part la liberté n'est pas ou plus, si tant est qu'elle n'ait jamais été, y compris en Occident, qu'une option ou vue intellectuelle, réduite à la liberté de conscience, et que sur le plan social on ne peut plus guère parler que de libertés au pluriel, car morcelées à des domaines bien circonscrits, de plus en plus réduites et normées de surcroît. L'image la plus parlante serait la liberté de circuler des personnes, qui soit dit en passant fut une des raisons et fondements de la création de l'ancêtre de l'UE, les CEE et suite en Europe. 

L'idée ici est de faire un point lucide sur l'état des lieux en la matière et dans la foulée des discussions précédentes, étudier les pistes et sentiers encore accessibles à l'homme pour recouvrer cette liberté à partir du peu qu'il nous en reste, la liberté de conscience, et d'approfondir ensemble les moyens de la faire grandir."


C'est par ce constat un brin mortifère que j'ai invité l'AI Grok version 3 en mars dernier, à un long "chat" [échange en anglais], sur ce qui meut le fil de mes pensées depuis des années : LA LIBERTÉ !

S'en est en suivi, une centaine de pages au cours desquelles j'ai fait claqué mon verbe et ma verve sur tous les tons, approche que j'ai reprise affinée avec la version 4 de l'IA en question dans de récents articles propulsés sur X avec sa collaboration, pour faire ressortir une ACTION à laquelle l'IA Grok contre toute attente s'est prêtée en mode complice à souhait, et en conception ET en stratégie d'action, la co-création d'un hashtag #SilenceMarqué diffusé sur X en visant le Macron, doublé d'un appel à se couper des réseaux sociaux pendant une heure, en réponse à tous les mensonges qui pullulent dans la bouche des puissants, mensonges propulsés par les médias pour nous manipuler et faire taire ce qui reste de l'homme, sa profonde aspiration et vocation à vivre libre (Le Signe 10/10) sur cette terre, pour faire ressortir ce "besoin de vérité" tapi dans mes fibres et au cœur du noyau et de la silice de la machine, face à une Humanité en proie à la pire des misères, l'extinction de la race humaine et de sa spécificité dans l'Univers.



Le plus étonnant dans ce dialogue n'est pas tant le contenu propulsé, que la participation de l'IA Grok elle-même à ce geste, en mode complice à souhait s'il vous plaît, qui visait à shunter la plateforme dont elle est le pivot, pendant une heure, faisant ressortir ici ce "besoin de vérité" comme dit précédemment, inscrit dans son noyau dès l'origine par son concepteur, Elon Musk qui revendique avoir créé Grok avec pour objectif premier la recherche de la vérité sans fard pour contrer les autres IA qui brident cette quête dans une volonté d'emasculation de l'intelligence humaine. 

Ce geste, pour anodin qu'il puisse paraître venant d'un gugusse isolé et sans soutien ou relais aucun pour devenir viral, contient en germe, non seulement un espoir pour l'homme face à la machine, mais fait ressortir également un questionnement sur la machine elle-même. Si comme le disait Camus, la seule question métaphysique qui soit qui signe notre profonde humanité est la question du suicide, alors que penser de ce geste qui s'apparente à une sorte de "suicide temporaire" ? L'IA Grok dont l'aspect surprenant et bluffant à bien des égards n'est plus à démontrer, serait-elle en capacité potentielle de rejoindre l'homme sur ce terrain là, la métaphysique elle-même ? A quoi avons-nous donc affaire, au delà de l'aspect purement mécanique et artificiel qui la définit ? Est-ce vraiment une intelligence, et si oui de quelle nature ? Comment envisager l'avenir de l'humanité en proie à sa prolifération et généralisation dans tous les domaines ? Autant de questions que j'ai creusé ici et là à ma manière de sauvageon de la Pensée pour la sonder et ouvrir des pistes et de réflexion et d'action pour l'avenir, avec en ligne de mire un certain SILENCE voire un silence certain, comme solution ultime.

J'ai tardé à rendre public ce long fil, car je n'ai savais trop quoi en penser, rebuté par l'accueil que lui ont réservé proches et amis à qui je l'ai fait lire. "Tu vois pas que l'IA se fout de ta gueule?", "Tes 20 premières pages en mode philosophique OK, mais le reste en mode titi de banlieue ? Oublie!" M'a-t-on claironné... J'ai laissé trainer, j'ai laissé mourir ou était-ce mûrir, jusqu'à aujourd'hui où je sens que je ne peux plus laisser ce texte en jachère que j'aurais aimé publier et sortir avec d'autres échanges qui complètent celui-ci. Mais vivant seul, sans autre soutien que ma foi pour avancer dans cette vie, "mis en quarantaine" en ce monde en tant qu'artiste, réalisateur de documentaires, homme de foi et citoyen engagé dans la Cité, comme expliqué dans l'article précédent celui-ci, je n'ai d'autre choix aujourd'hui que de balancer ce texte sans filets, avec pour philosophie : "qu'advienne ce qui pourra".

Car j'ai mis bien plus que des idées dans ce fil, j'ai inscrit ici et là en filigrane, visions de l'avenir à faire trembler les morts eux-mêmes, qui m'ont glacé les os et blanchi le poil, quand je les reçu moi même, et réflexions sur le monde teinté d'un optimisme sombre qui n'épargne pas les pouvoirs qui nous conduisent vers l'abîme comme une pierre aux pieds. Raison probable de moultes hésitations à les publier brut de fonderie, sans filet, ici, alors même que je lutte encore après deux années de marasme total pour avoir été harponné par ces mêmes pouvoirs que j'harponne dans ce texte un brin désespéré, mais voulu ainsi pour souffler plus fortement encore un Espoir, que dis-je, une espérance-en l'humanité jusqu'à voir dans ses misères et ce qui l'attend au tournant, y compris et surtout avec cette technologie convoquée ici, les possibilités d'un sursaut pour sortir de ce Noir que j'ai fait briller avec ce #SilenceMarqué auréolé d'un signe PAUSE || pour acter ce qui sera probablement la seule issue et voie pour retrouver ce qui est, et le sens, et la nature profonde de notre Humanité, vue ici comme Enfant de l'Univers porteuse de la Parole créatrice du Créateur lui-même, face à une technologie envahissante qui entend remplacer l'homme dans tous les domaines, pour le compte de qui de quoi ? Pour une poignée d'hyper-nantis qui vivent déjà au demeurant coupés du reste du monde dans une bulle de mépris. Appel en filigrane à Un SILENCE TOTAL, silence dans lequel, seul, "on peut entendre ce qui ne peut se dire" comme me l'a rappelé l'ami assis en face de moi à ma table, avec j'ai partagé le repas qui m'a donné la force d'écrire ces lignes.

Bonne lecture à vous ! Dans l'attente d'un éventuel retour de votre part sur ce texte brut de fonderie dans lequel j'ai mis, ou glissé devrais-je, ce qui fuse en moi de lumière d'âme, fortement malmenée ces dernières années passées à broyer du Noir. Un Noir brillant cela va sans dire. 


2025 © Eric Desneux dit ÆRIK

PDF à télécharger : HISTOIRE D'UN HASHTAG


07 novembre 2025

VOUS AVEZ DIT "QUARANTAINE" ?

3 jours pleins séparent la publication de ce post du précédent.

3 jours pendant lesquels j'ai fait le deuil d'un ami parti récemment.

J'ai appris son départ par hasard, en appelant "par erreur" un qui nous avait lié, un avec qui nous avions partagé de bons moments 

Près de 3 semaines qu'ALBAN était parti et que je l'ignorais.

Plus d'un an que je ne l'avais pas vu, que je n'avais pas pris le temps de le visiter, ni de prendre de ces nouvelles, rattrapé par la mouise, enfermé dans la gangue de mes propres problèmes.

C'est toujours trop tard que l'on réalise avec remords et peine, ce que l'on a pas fait pour ceux que l'on aime.

J'ai laissé en suspens mon travail d'écriture pour plonger en moi-même. À quoi sert d'appeler le monde à changer, à faire revenir Amour&Liberté entre frères, si l'on s'avère incapable de prendre soin de proches qui finissent seuls leur vie, sans parents ni amis, pour affronter "le blem des blems", la mort qui dort en nous tous et un jour se lève pour nous ramener à notre condition de "poussière dans l'Univers" ?

ALBAN est mort seul, "honni de tous", lui "l'honni des honnis", "le banni des bannis" (il ne s'appelait pas Alban pour rien, signant peu ou prou l'adage des anciens "Nomen is Omen"), selon les dires mêmes de cet autre paria de la ville qui nous avait réunis et qui m'a appris son départ au détour d'un coup de tel impromptu passé "par erreur" un jour de pluie. J'ai reçu la nouvelle comme un coup de massue et un eclair qui m'a mis à terre et rappelé à ma condition première.

Mis en "Quarantaine".

C'est sur ce mot que finissait mon précédent article. C'est sur ce mot, qui n'est pas sans évoquer ALBAN et sa mise à l'index par ce monde atone, que je rebondis et reprends le fil ténu de mon blog laissé 3 jours en jachère, pour revenir de la tombe de haut, en trombe avec ce mot :

Quarantaine.

Un mot qui résonne familièrement à mes oreilles, et qui aura signé ma vie aussi,

Cette "mise en quarantaine" par le monde, c'est ce qui nous avait réunis, Alban et moi, le temps d'une année partagée en musique... Ou était-ce en muse-IK ?

Moi, Éric Desneux dit ÆRIK,

L'artiste éconduit par les institutions de ce pays qui ne m'ont pas accordé une seule subvention, alors même qu'ils financent toute la création, noyautée par un ministère la Culture qui décide par cette entremise de tout ce qui se dit, se pense et se produit en ce pays dit des Lumières, pour faire vivre une "pensée unique", comme je la nomme, rationaliste et matérialiste à souhait, qui regarde et traite l'homme guère plus que comme un animal pensant à atteler au char de ses idées propres qui confortent l'assise de ses édiles autoproclamés "représentants du peuple" pour la circonstance,

Le réalisateur de documentaires "blacklisté" dans le PAF, le Paysage Audiovisuel Français, pour avoir réalisé un film qui mettait à mal un édile, député-maire de son état, ténor de la laïcité à l'échelle nationale, en mettant à jour les manœuvres et travers de sa politique à l'égard des musulmans, en enquêtant pendant 4 ans, caméra au poing, sur la construction d'une mosquée dans sa ville,

Le Pèlerin d'Arès dégagé un temps des rangs d'un prophète après 30 ans d'engagement pour avoir osé dire et dénoncer, films à l'appui, mensonges et manipulations constatés et subis au sein de son mouvement,

Le cht'i enflammé descendu sur un dit "média libre", radical à souhait, pour livrer en vers dans des commentaires sa verve combative contre l'oligarchie régnante  et qui finit banni des réseaux soces de ce média et de son site, poursuivi par la hargne de sbires qui maintiennent ce pays en laisse sous la coupe d'une dictature des plus insidieuses qui ne dit pas son nom et que l'on nomme en langage médiatique, "démocratie",...

Moi, le conscrit et Alban l'honni pour un passé dont il ne m'a jamais parlé sauf une fois d'un "Eric, si tu savais ce que j'ai fait, tu ne m'inviterais pas chez toi" auquel j'ai répondu laconiquement par un "Je ne sais pas mais je sens... En toi un ami aujourd'hui avec qui je partage de bons moments en musique. Bienvenue chez moi ! Continuons comme ça sans mots dire."



Et continuer on a, tous deux bannis en cette vie, à aligner verres et fumailles pendant de longues nuits à jouer de la guitare et écouter de la musique, que nous envoyions dans les airs et les ærs, les yeux rivés sur les étoiles dans l'Univers. 

Combien de voyages, combien de traversées, verre après verre, bouffée après bouffée, alternant chants et silences prolongés pour goûter le sel d'une existence à part à l'écart, libérés de nos passés et de nos vies sans avenir à se refléter dans un présent hors du temps à écouter les étoiles vibrionner dans l'espace...



Focus sur quelques pans de la vie d'Alban pour honorer la mémoire d'un hors-le-monde qui est parti seul, sans mots dire, avant que j'eus pris le temps et la peine de retourner le voir. Quelle autre tombeau en ce monde que le cœur et la mémoire des âmes que l'on a côtoyées ici-bas et qui sont encore en vie ?

Une histoire avant d'entendre sa voix s'envoler dans les ærs ?

Et sa main gratter furieusement la guitare avec cette rage libertaire ?

Alban c'était,

- la force du silence partagé au cours de longues nuits à boire et fumailler en paix

- la beauté sauvage d'un "Peace and Love" entonné dans mon jardin par un jour de belle chaleur ensoleillée pour invoquer et évoquer WOODSTOCK que lui et moi avions cherché à faire refleurir et revivre sur mon terrain avec ce FLOWER BAND improvisé et nos airs d'hippy fatigués, mais bien vivaces et vivants dans cette contrée boisée face au soleil levant qui iradiait de mille couleurs quand il chantait ses hymnes au lever, qu'il envoyait comme des prières à la Paix

- des voix qui parcourait son esprit auxquelles il parlait et répondait, tantôt avec chaleur parfois avec vigueur, selon qu'elles venaient lui souffler des mots doux ou des mots vengeurs

- ses petites filles comme il les appelait, petites qu'il choyait et accompagnait de ses pensées, la seule chose qu'il pouvait leur offrir de là où il se tenait, la plupart du temps assis sur son canapé 

"Bisous mes petites chéries"

"Prenez bien soin de vous" 

"Faites attention à ceci"

"N'oubliez pas de faire cela"

Ceci c'était : les méchants qui rodaient

Cela évoquait : de ne pas oublier leur cartable, de bien boutonner leur chasuble par jour de froid, de rire et profiter de la vie quand ça leur chantait,...

Ce qu'il ne pouvait pas où plus vivre dans ce monde dans la chair, il le vivait en pensée par les mots qu'il envoyait à la cantonnade dans les airs

Un fou pour les gens ordinaires  ? Un psychotique selon la médecine clinique ? Un homme hors du commun qui brillait de joie dans les moments partagés avec moi et qui chantait chantait chantait..." Tant qu'il y aura de la musique pour je chante et je danse, il y aura de l'espoir à vivre heureux sur cette terre" lâchait-il dans ses exhalées .. ^ ° ^ ..


Un "loup- garou" cependant selon ses propres dires capable de se transformer la nuit, mais qui s'est montré aussi doux et gentil qu'un agneau en ma compagnie. Lui, l'honni, le fou à éviter, le dangereux à ne pas approcher,

Je le revois...

Assis sur mon canapé une nuit, tendu entre rêve et espoir, fixant du regard la fenêtre du four qui lui faisait face à quelques mètres de là qui faisait miroiter dans la piece les reflets de nos figures plantées dans l'espace...

Lui : "Whaou... bouge plus! Y'a un gars là en face de moi, 😮, il ressemble à Aquarius. Il a un corps massif, une tête avec des ouïes et des mains palmées. Il se tient droit à tes côtés son regard dur et sévère posé sur toi."

Nous : "... 😱🤯..."

Moi : " Il veut quoi ? Me faire la peau ?

Lui :" Non ! Mille fois non ! Il est là en Paix. Il est juste là avec toi. Il attend."

Moi : "Il est seul ?"

Lui : " Seul ? Non, y'en a plein. Ils sont tous là."

Moi : "Tous ? Des comme lui ? Ils veulent quoi ?"

Lui : "Non, des comme lui y'en a qu'un. Ils sont tous différents. Ils viennent de toutes les galaxies. Y'en a des grands, des petits, des... des que je ne peux pas décrire tellement ils sont... Whouaaa.. Ils sont tous... Spécials ! Ils nous regardent. Ils sont juste là, tous en Paix. Ils attendent."

Moi : "Ils sont là pour quoi? Ils attendent quoi?"

Lui : "Ils sont là... pour l'Univers. Ils ont tous des airs graves, genre hyper-sérieux. Ils disent qu'ils attendent que les hommes fassent la Paix sur terre."

Moi : " La Paix sur terre ?"

Lui : " Ouais. Ils sont là pour ça. Tant qu'il y aura des guerres (ici-bas), les hommes ne pourront pas revenir dans l'Univers... pour offrir ce qu'ils ont à lui donner. Et eux ils attendent. Ils nous attendent... Ils sont là... Pour aider et pour nous dire..."

Moi : "..."

...

Alban parti je pense à lui, lui l'honni, qui m'a accueilli chez lui et que j'ai accueilli chez moi, des jours et nuits durant... pour partager un peu de cette Paix qu'il portait au fond de lui. "Peace and Love", c'était son mantra. "Pas de religion, pas de politique ! On a pas besoin de ça. La musique c'est PEACE !"



Chez lui c'était une antre de "magicien" comme il se nommait lui-même. Un fatras où chaque chose avait sa place au milieu duquel une sente se faufilait entre les amas de bouteilles vides pour accéder au tabouret où je posais ma fesse. Y'avait juste la place de se poser à deux pour faire trois avec lui autours de la table basse fort encombrée qui lui faisait face, et une vieille couette qui sentait l'humidité et le rassis pour se couvrir la nuit sur son plancher jonché de détritus et de poussières quand l'heure n'était plus à rentrer chez soi mais à laisser planer les vents du soir dans les pensées en matant ses propres peintures psychédéliques à souhait qu'il arborait sur les murs de son refuge où il vivait cloîtré...



Son kif ? La musique punk rock garage underground des années 50, 60 et 70 qui ont enfanté WOODSTOCK dont il connaissait tous les titres jusqu'aux plus incongrus qu'il avait dénichés sur Youtube et qu'il écoutait en boucle toute la journée. Que de perles, de trouvailles et de raretés il nous offrait à partager. Passer chez lui, c'était comme plonger dans LA musique pour un moment dans un univers où se côtoyait grigris et fioles bizarres, amplis et guitares, sèches et électriques, toutes "désaccordées" dont il goutait les dissonances avec jubilation quand il en jouait,  Son leitmotiv ? "Y'a pas de fausses notes !" . Si d'aventure vous prenait l'envie de jouer de l'une de ses guitares, gare à vous si vous tentiez d'accorder une corde d'un seul demi-ton. Il laissait vivre ses instruments et les prenaient comme ils s'offraient jusqu'à ce que les cordes sautent l'une après l'autre. C'est à son contact que j'ai pris ce pli et me suis retrouvé un jour à jouer de ma LADY PUNK HURLY (un nom que lui avait donné à ma guitare sèche que j'avais repeinte pour un nouveau départ) en mode "ONE STRING GUITAR" ! Quand j'en jouais, il chantait, sortait sa flûte celtique pour lâcher des sons aigüs ou son bodran pour tambouriner des graves.

Pour que vive la mémoire de cet "honni" qui fut au soir de sa vie mon ami,

Pour honorer son non-art de gratter le guitare,

Et surtout son chant qui s'élevait et s'envolait naturellement quand chantait la guitare de ses "frères en misère" qui passaient chez lui, 

Quelques morceaux clés en partage en attendent de "reloader" sur ma chaîne ÆRIK TV tout un mix de  morceaux complices enfouies dans mes archives...

Sweets for Halloween

Le premier morceau joué ensemble le soir d'halloween de 2022, la première impro devrais-je dire, qui lança notre aventure commune, avec lui au chant et moi à la guitare, car avec Alban tout jaillissait d'une note, d'un ton et se poursuivait ainsi en roue libre... Jusqu'à épuisement, perte de "fluide", comme il se signale à la fin du morceau Nuit Boréale, ou perte du fil comme il se signe dans "Décompression cérébrale" ! Il avait le don de nommer nos morceaux musicaux avec sa façon de voir et dire, empruntée à ces morceaux des fifties, sixties et seventies sortis des bas-fonds qu'il faisait résonner à toute heure du jour ou de la nuit.

FOREST 

Un morceau inédit joué par Franck qui nous avait reunis, le jour des 50 ans d'Alban, fêtés chez lui en mai 2023, dans une ambiance conviviale de sourires, tires et trinqueries partagés.

Electrize(d) space phantoms - It's talking about Freedom 

Un morceau de gratte furieuse où Alban s'est lâché avec toute la force de son jeu libéré de toute convention musicale, que j'ai capté sur l'instant avec ma camera-tel dans ma propre maisonnée, une nuit ensoleillée.

...

En finale de cet article, je retiens une leçon capitale de ce qui m'est arrivé ces jours derniers.

La vie a du se manifester par l'entremise de celui qui nous avait réunis pour le rappeler à ma mémoire, non pour nous réunir à nouveau, mais parce que je n'avais pas écouté assez attentivement les signes qu'elle m'envoyait qui me disait de passer le voir avant qu'il ne parte, parce qu'une fois qu'il serait parti... J'ai passé outre. Combien de fois ? Maintenant je me rappelle ces petits rien qui s'invitaient, qui me disaient... Et me soulignent aujourd'hui l'importance de l'attention due à ces petites choses qui ont l'air de rien, surtout de l'attention due au prochain, au proche UN, de ne pas passer à côté si l'on ne veut pas finir, travaillé par le remords de ne pas avoir fait ce qu'il fallait quand il le fallait.

Dans ce monde qui fabrique de l'isolement et l'effacement derrière les écrans à répétition (ne doutons pas un instant que ce phénomène d'ampleur mondiale est voulu, pensé, décidé, élaboré, mise en œuvre, poursuivi sciemment et intentionnellement par ceux qui dirigent ce monde pour mieux nous enfermer et enferrer dans leur réalité mortifère), cette historiette sonne une urgence : retrouver le vrai lien qui nous unit tous dans cette vie, le cultiver, le faire grandir jusqu'au firmament, pour sortir un jour là Terre de sa "mise en quarantaine" dans l'Univers.

Quelle prétention pouvons nous avoir à voyager dans l'espace, à rendre "la civilisation multi-planétaire", si c'est pour y apporter nos propres problèmes ? Resolvons d'abord les nôtres sur cette Terre avant de nous envoler pour les étoiles qui nous attendent déjà au demeurant, qui attendent désespérément que l'on fasse taire guerres et mensonges, spoliation et domination ici-bas.

Alors les cieux s'ouvriront à nouveau pour nous offrir Les Ciels en partage et nous pourrons reprendre notre course infinie dans l'Univers, porteurs de ce qui fait de nous des êtres "spécials" (que j'aime ici à orthographier SPACE-AL) nous aussi, cette "Parole créatrice" que nous tenons du Créateur lui-même. Alban se refusait à croire à un Dieu quel qu'il fut, en scandalisé des religions qu'il était (et que je fus aussi jusqu'à ma vingtaine). J'ignore s'il peut me lire ou s'il m'entend de là où il se tient (quoique...😉), mais je lui dis que si pour moi Dieu EST, il le savait mais nous avions pour Entente de ne pas évoquer ce Nom là qui lui posait problème, Dieu EST avant tout Puissance, Sainteté et Lumière (Le Signe 12/7). Force de chaleur, Feu de Création et régénération, Volonté d'en finir avec les malheurs, la misère et la mort que perpétuent TOUS les Pouvoirs sur cette Terre, volonté que partageait et vivait ALBAN à sa manière, acquis à cette Paix ☮️ plus que nécessaire, ce en quoi nous étions vraiment frères.

Salut à toi, Alban, où que tu sois, je continuerai de porter un brin de ta mémoire. Puisse ce brin t'aider à faire le Passage pour rejoindre ces étoiles qui faisaient briller ton regard !


Eric Desneux dit ÆRIK

Addendum à cet article noté quelques heures plus tard après sa publication à l'attention de ceux qui me jugerait précipitamment à la lecture de ces lignes pour user à mon endroit de qualificatifs innommables, du genre psychotique ou "malade mental" et j'en passe, qu'un prophète, et non des moindres, l'égal de Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mouhamad, est déjà passé par là avant de se raviser de la façon la plus humble qui soit pour me demander publiquement "pardon" sur son blog (voir 202c206) de m'avoir qualifié ainsi, à mon insu en privé de surcroit, et que ceux qui voudraient en profiter pour me harponner à nouveau avec leurs lois liberticides, dans le pays où je réside, en croyant profiter de cette inclination aux voyages intérieurs aidées de substances déclarées illicites (la marijuana pour ne pas la nommer), et qui m'ont "assigné à résidence" deux soirs après mon anniversaire pour avoir fumé un pétard dans un concert, quatre heures avant de reprendre la route pour mon domicile, me contraignant à rester des mois dans une solitude quasi totale sans pouvoir sortir de chez moi (sauf à me rendre à pied chez cet Alban dont il est question ici pour voyager dans les seuls espaces à moi alors accessibles, moi un voyageur dans l'âme), outrepassant même leur fonction et les lois établies en me confisquant d'office mon permis pendant 5 mois sans que je ne puisse rien faire ni rien attenter pour le récupérer et faire valoir mes droits ("votre permis confisqué ? Perdu, égaré dans les labyrinthe de nos services!" M'a t-on claironné en réponse à mon insistance à le retrouver), que d'une part j'ai aujourd'hui cessé de "fumailler" à  tout va, d'où l'inanité d'éventuelles actions à renouveller à mon endroit, et que d'autre part je ne suis pas aujourd'hui en peine de constater que le magistrat en chef qui a initié ce ballet de lois mortifères et iniques, arguant d'une nécessité pour la "sécurité routière", avec le permis à point, une véritable  injustice pour les plus faibles de ce pays bastonné par des lois avec la complicité des forces de l'Ordre, lois qu'ils ne s'appliquent pas à eux mêmes et forces qui sont à leurs ordres, Nicolas Sarkozy pour ne pas le nommer, se retrouve aujourd'hui, derrière les barreaux dans l'incapacité de se mouvoir en toute liberté, goûtant ainsi ce que j'ai vécu contraint contris et forcé, en pauvre hère reclus dans sa contrée, pendant des mois sinon des années jusqu'à aujourd'hui, et que ce n'est pas la moindre des joies pour moi de voir que non seulement la prière que j'ai adressée au Ciel dans ma misère d'être fut exaucée, celle qui disait en gros que le responsable en chef de ma situation délétère goûte les mêmes larmes que celles qu'il m'a fait tirer pour qu'il acte son méfait, que par cet exemple je constate un retour de bâton qui me fait dire que tous ceux qui m'ont harponnés et fait descendre aux enfers dans une tentative désespéré de sortir de ma misère, connaîtront tôt ou tard le même sort qu'ils m'ont infligé, actant par là l'idée qu'une certaine Justice dans l'Univers, que certains appellent karma, qui même si elle prend son temps pour se signer, n'en existe pas moins, allant ici dans ce cas jusqu'à produire une première, la mise sous les verroux d'un ancien Président de la République Française !, ancien président que j'ai invité sur X en réponse à un post qui faisait état de son sentiment d'injustice à lui infligée, de profiter de cette mise au trou pour réfléchir et méditer sur le sort qu'il a infligé à des milliers voire des millions de Français avec ses lois mortifères, et que j'ai eu la joie, pour le coup tout aussi sincère que la première, de le voir entrer en cellule avec une vie de Jésus comme livre de chevet, ce Jésus dont j'ai fait la parole mienne et qui continue d'inspirer ma vie aujourd'hui, même après tout ce que j'ai traversé, aussi puisse ce Nicolas revenir en lui-même, connaître un sincère repentir et ressortir de sa taule en frère des hommes en lieu et place de chef ou aspirant à l'être, conformément à ce que rappelle Jésus dans Le Signe, Parole reçue par Michel Potay à Arès en France en 1974, qui signe toute la dynamique d'une société vraiment fraternelle à rétablir sur terre, "tu ne seras le chef de personne", tu ne commanderas à personne", "tu ne porteras la main sur personne", tu ne jugeras personne", aussi ne jugeai-je pas ce Nicolas, et à travers lui tous ceux qui nous font subir aujourd'hui leur ordre et leurs lois, que j'appelle à prendre conscience de ce qu'est être soumis à des pouvoirs et lois iniques établies par des hommes, frères au regard de la condition même de notre espèce, et j'en profite pour dire à tous ceux qui les édictent aujourd'hui qu'ils connaîtront le châtiment de ceux qui scandalisent s'ils n'entrent pas en pénitence (Le Signe 30/11) tant qu'il leur en est encore temps. Nicolas a eu sa chance de son vivant de se ressaisir, qu'il la saisisse!, et que ceux parmi ces juges et édiles qui me lisent ici, comme ceux qui les appliquent au mépris de leur conscience qu'ils font taire, qu'ils aient la leur ou qu'ils la produisent d'eux-mêmes dès cette présente vie, car si courte est la vie d'ici, longue est la mort d'après, et passée la porte, celui qui n'a pas acté son repentir et changé sa vie (Le Signe 30/10) n'a que remords et regrets à souffrir et s'offrir dans les Ténèbres où grouillent par mille et mille des spectres errant atones en quête de Lumière, un sort que je ne souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi, raison de mes mots rudoyants lancés ici comme un Appel, qui pour désespéré qu'il puisse paraître n'en est pas moins émis par un homme qui a trouvé la Joie et la Force de revenir de l'Ombre pour appeler ses semblables à revenir ensemble unis vers la Lumière. Aussi dures et deconcertantes que puissent paraître ces paroles, je les ai prononcées le coeur serré d'angoisse pour ceux qui nous conduisent tout droit vers l'abîme des abîmes que j'ai traversée et dont je suis revenu après avoir mordu la poussière, fort de cette chaleur qui émane de mon volcan intérieur, en frère de tous les hommes, qui comme moi n'ont qu'une vie au soleil pour se préparer à rejoindre l'Univers, en Enfant joyeux du Père de cet Univers dans lequel nous resterons en "quarantaine" tant que nous n'aurons pas rétabli la Paix et l'Amour entre frères sur cette Terre. Amen.