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SITE MÉMOIRE EN CRÉATION

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24 juin 2009

« UN MINARET DANS LA VILLE ? »


Film auto-produit. En recherche de partenaires pour la diffusion et la distribution.
Dossier de presse et DVD de visionnage sur demande. Contact : ericdesneux@gmail.com

Toutes les infos >>> voir page dédiée

Je viens d’achever  mon dernier film : un documentaire sur l’islam et la laïcité, intitulé “Un minaret dans la ville ?”

3 ans d’enquête (2006-2009),  50 heures de rushes, un an de montage et au final, un film de 1 h qui aborde en profondeur, la question de la présence et de la construction des mosquées en France,  avec en arrière plan, le débat sur la laïcité et la place des religions et de l’expression de la foi dans l’espace public.

Construit à partir de témoignages recueillis auprès de la communauté musulmane de Montreuil (Seine Saint-Denis), des instances politiques de la ville et de chrétiens engagés dans le dialogue interreligieux, ce film décrit les difficultés rencontrées par la communauté musulmane pour se doter de véritables lieux de culte. Il montre que le cœur du problème réside autant dans la capacité des musulmans à se mobiliser et à s’unir que dans les résistances de la société française face à l’émergence d’une communauté religieuse qui aspire à davantage de visibilité et de reconnaissance.

A l’heure où la burqa chahute les cœurs et mobilise l’opinion, ce film vient élargir le débat et permet de mieux comprendre les enjeux de la présence et de la visibilité de l’islam et des musulmans en France.


Eric Desneux

16 juin 2009

JE CRÉE ICI

 


(vues de l'atelier)


« C'est d'en bas que l'on part ! »

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NDLR 2025

C'est avec, entre autres, cette page photo que j'ai ouvert, en 2009, mon site de documentariste engagé dans la Cité qui a tour à tour pris pour intitulé FORCE DE FOI, MES IMAGE-SIGNES puis L'OUVRE-VOIR, pour montrer le lieu, une cave en plein XXème arrondissement de Paris aménagée en studio de création vidéo, où j'avais œuvré à la réalisation des deux films qui m'ont valu d'être "blacklisté" dans le PAF.

Comme me l'a signifié un producteur de la place : « vous avez œuvré en autoproduction sur un sujet sensible qui met à mal La République, vous le savez mieux que personne. Pour le système, vous êtes potentiellement "incontrôlable". Même si vous présentez un film sur les canards sauvages à une obscure télévision du câble, vous serez rejeté. Votre avenir se joue désormais dans les marges ou à l'international ». J'ai choisi la marge.


ERIC DESNEUX, cinéaste

" JE TOURNE SUR TERRE, JE MONTE AU CIEL "

QUI JE SUIS

J'écris, je filme, je parle. Cinéaste et vidéaste au parcours atypique, j'engendre des créations hybrides où se côtoient animations, films documentaires, installations et vidéos expérimentales. Face à un monde qui s'uniformise chaque jour davantage, j'explore avec insistance ce qu'il y a de plus irréductible et inaliénable en l'Homme, [sa FORCE DE FOI, son image et ressemblance avec le Créateur de l'Univers].


15 juin 2009

Tichy à Beaubourg : "prophète du délabrement et pionnier du chaos"


Miroslav Tichy est photographe. Son obsession : la figure féminine, mais ce n'est pas ce qui m'a poussé à écrire cette page. Ce sont sa démarche, ses outils et ce qui se dégage de ses photos.

Miroslav travaille avec des appareils qu'il a lui même confectionnés à partir de matériaux de rebuts : vieilles canettes et boites de conserve, tubes en fer, bouts de cartons, bobines de fil, optiques usagés... le tout assemblés avec des lambeaux de tissus, des élastiques rongés et des bouts de fer tordus. Et ça marche ! Les images qu'il obtient tiennent en quelque sorte du miracle. C'est ce qui surprend au premier regard : le fait même qu'elles existent et qu'elles nous soient parvenues.

Flous, surexposés, tachés, griffés, crayonnés, déchirés, collés sur de vieux bouts de papier, ses tirages donnent l'impression d'avoir été trouvés au fond d'une poubelle ou récupérés par terre, et c'est le cas. Miroslav Tichy traite ses photos avec désinvolture. Son atelier (qui est aussi sa maison) ressemble à s'y méprendre à un taudis de vieil ermite où tout s'accumule pêle-mêle sans ordre. Il développe ses pellicules dans un sceau, laisse ses clichés trainer par terre, s'en sert pour caler une table bancale, avant de les retoucher d'un coup de crayon pour rehausser ici une forme, là un contours imprécis.

C'est la force de sa démarche : son absence de soucis "esthétique" n'empêchent pas une certaine beauté d'imprégner ses clichés et d'irradier. Je me demande même jusqu'où cette beauté ne nait pas de tous ces "défauts" cumulés et du refus délibéré de "faire art". Le regard, d'abord, gêné par les scories qui habitent l'image, finit par se concentrer sur les gouttes et les éclats de lumière. Peu à peu se dessine une forme ondoyante et chaleureuse qui vient caresser les pensées. Chacune de ses photos nait ainsi, lentement et se met à vivre comme une apparition. Fugace, fragile.

En le voyant parler avec malice dans la vidéo qui le présentait cependant, je me suis dit que le vieux bougre n'était pas aussi candide et ignorant des choses de l'art qu'il en avait l'air. Sa biographie précise qu'il a étudié la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Prague (il a grandi dans l'ex-Tchécoslovaquie au temps du communisme) et il a construit sciemment sa démarche. Sa posture est peut-être celle d'un esprit revêche qui a voulu se démarquer de l'art officiel de son temps pour mieux se donner une chance d'être reconnu un jour, elle n'en est pas moins authentique.

Miroslav Tichy se déclare lui même "prophète du délabrement et (un) pionnier du chaos". Que son œuvre suscite aujourd'hui l'intérêt, témoigne à mon sens d'un certain retour du "sensible" dans l'art et accompagne ce vaste mouvement de remise en cause des systèmes et de leur mécanique idéologique. Surtout, dans notre monde envahit par le soucis de la norme et de la perfection technologique, le travail de Miroslav Tichy nous rappelle que l'on peut créer avec peu et que la beauté d'une œuvre échappe à notre entendement.

Eric Desneux




01 juin 2009

MURS

 



MURS MURS. Cherchez la faille !

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© Eric Desneux. Tous droits réservés.

PIERRE

 



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