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21 avril 2008

FAIRE LE PASSAGE


Voila plusieurs jours que je prévois d'écrire un mot sur Moise et la sortie d'Egypte. Le temps m'a manqué. L'occasion était toute trouvée pourtant : nos frères juifs célébraient il y a peu "Pessah", autrement dit "la Paque" en mémoire de cette nuit où ils durent se préparer à la hâte, au grand départ, à quitter l'Egypte pour le Sinaï. J'affectionne particulièrement ce passage de la Bible car il symbolise la libération de tout peuple quel qu'il soit, des griffes de tout esclavage. Comme je l'avais fait avant pour les prophètes Jésus et Muhammad, je comptais avec cette entrée parler de Moïse et de sa mission pour rappeler quelques vérités oubliées. J'ai retrouvé mes notes griffonnées sur une feuille. Je les restitue ici pêlemêle en espérant que l'absence "d'écriture" ne gâchera pas votre plaisir de lire. 


On suppose que Moïse vécu il y a près de 3500 ans. A sa naissance, sa mère le confia aux flots du Nil pour échapper à la mise mort qui frappait tous les nouveaux nés des hébreux mâles en ce temps là. Recueilli par une famille noble qui vivait auprès de Pharaon (peut-être même la fille ou la femme de pharaon lui-même), Moïse grandit à la cour et fut élevé comme un prince égyptien. En grandissant il prit peu à peu conscience du sort de ses frères hébreux. Un jour, il s'interposa entre un hébreu et un égyptien qui se disputaient, et dans son emportement tua l'égyptien. Il dut fuir pour échapper à une condamnation certaine et se refugia dans le désert auprès du peuple de Madian. Il y fonda une famille et vécu en berger jusqu'à ce que Dieu l'appelle. Dieu se revèla à lui sous la forme d'un buisson ardent. Il lui parla directement en se présentant comme "Je-suis-celui-qui-suis" et lui demanda de retourner en Egypte pour convaincre Pharaon de libérer les Hébreux. Peu confiant en lui même, probablement bègue, Moïse demanda à Dieu de lui adjoindre Aaron, son frère, pour parler à sa place. Dieu accéda à sa requête et le fortifia en lui faisant voir de "grands signes". Dans le cœur des juifs comme dans celui des musulmans, Moïse demeure un prophète indépassable car "il connut Dieu face à face". A noter ici, que le frère Michel qui reçut la Révélation d'Arès en 1974 et 1977, vécu une expérience similaire à celle du buisson ardent, à cinq reprises. Il reçut un message de la voix de Dieu lui même qui se manifesta à lui face à face, sous la forme d'un bâton de lumière accompagné d'une extraordinaire conflagration de lumière et de force. C'est dire l'importance et la portée exceptionnelles de ce nouveau message et de ce nouveau prophète dont la mission est de libérer l'humanité de sa dépendance aux systèmes de domination de toutes sortes (politiques, religieux, économiques, sociaux....), en appelant l'homme à libérer en lui, la force du Bien et de l'Amour créateur. Ce nouvel exode, spirituel, vise à recréer sur cette terre, la vie qu'Adam et Eve menaient en Eden, la vraie "terre promise".

Mais revenons à Moise. Il n'est pas inintéressant de mentionner que Dieu appelle un assassin en fuite, un homme en proie à la colère et bègue de surcroit, pour porter son message et qu'Il l'envoie à un peuple complètement abruti par des années d'esclavage pour en faire Son Peuple. Sans vouloir percer le mystère de l'élection divine, je vois en cela une marque de l'immense amour que Dieu voue à l'Humanité et des efforts qu'Il est prêt à faire pour aider et accompagner tout homme, même celui qui nous apparait comme le plus vil, dans son effort pour se libérer de l'esclavage du péché. Mais la présence de Dieu ne fait pas tout. L'homme doit aussi fournir sa part d'efforts pour se libérer du mal. Un effort que l'homme, paresseux et dissipé de nature, n'est pas toujours enclin à faire. Moïse accepta de porter le fardeau que lui confia Dieu. Il dut se briser pour vaincre ses doutes et sa peur. Il trouva la force de revenir en Egypte où il était considéré comme un assassin, pour parler à Pharaon et s'imposer aux yeux des Hébreux comme un prophète. Les relations avec son peuple ne furent d'ailleurs pas faciles et la Bible témoigne à plusieurs reprises de ses difficultés. Les Hébreux rechigneront à quitter l'Egypte où ils vivaient en esclave nourris et logés. Ils ne cesseront de se plaindre à Moise de ce que Dieu leur fait subir. Même après avoir traversé miraculeusement la mer des joncs, ils tenteront un retour au paganisme et ses fastes (épisode du veau d'or). Dieu les fera errer pendant 40 ans dans le désert pour les défaire de leurs habitudes et mentalité d'esclave. Malgré cela, hélas, l'exode dégénèrera en conquête guerrière et meurtrière. Les Hébreux, avides de biens matériels, s'empareront de Canaan par la force tuant des populations entières. Les scribes qui mettront la Bible par écrit, transformeront habilement ces massacres et pillages en "guerre sainte". 

Par la voix des prophètes, jusqu'à Jésus inclus, Dieu n'aura de cesse d'appeler les Hébreux à renoncer au mal, à spiritualiser leurs actes, à devenir un exemple pour toute l'humanité, à devenir la lumière des nations. Relisez la Bible, on y entend à chaque page entre les lignes, Dieu tonner contre la conduite d'Israël qu'il compare à une prostituée. Il ne ménage pas ses efforts pour l'appeler à abandonner ses idoles et revenir dans la voie des justes. Mais le peuple juif, abusé par ses chefs et ses prêtres, refusera de jouer ce rôle de libérateur pour toute l'humanité. Il s'enfermera dans son exclusivisme et emprisonnera la foi dans des observations doctes et le monde s'en trouvera peu fécondé. Le peuple juif n'est pas sans mérites et la foi juive n'est pas sans beauté, mais il et elle ont echoué à incarner et à faire vivre sur terre, la Volonté du Père. Revenu à Arès au XXème siècle, Dieu rappellera qu'Il est le Père de toute l'Humanité et qu'il n'y a pas d'issue au mal, dans les rites, les dogmes, les lois, les systèmes. Que seul l'effort d'aimer son prochain comme soi-même (une parole qui fut révélée à Moise) peut conduire l'homme au bonheur, en Eden.

Le peuple de France qui fut visité par Dieu en 1974 et 1977 et au sein duquel vit encore un prophète vivant, l'égal d'Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad, prendra t-il enfin conscience de l'extraordinaire destin auquel il est appelé ? Acceptera t-il de faire l'effort de quitter le confort du système (son Egypte) pour une vie de foi libre et créatrice ? Acceptera t-il d'être pour l'humanité entière, à l'avant garde d'un bouleversement planétaire ? Ou s'enfoncera t-il dans sa nuit, vaincu par sa peur, sa lâcheté et sa misère ?

Réveille-toi peuple de France, enfouis dans la terre tes idoles et tes veaux d'or, chasse de ton esprit ta peur et tes craintes, relève la tête ! Ceins tes reins et honore par tes efforts, Celui qui est revenu te dire que tu es né pour ouvrir une brèche dans le péché-système et faire le passage vers la Terre Promise, Eden sur terre !


Souldigg




18 avril 2008

RETOMBÉES


Après un pic, la tension s'effondre. Comme une masse, la lourdeur du monde dont je m'étais cru libéré, s'abat sur mon esprit et me broie les jambes. Toute tentative de se redresser est vaine quand le choc vient de vous secouer. Il faut presque "achever de tomber" pour pouvoir se relever. Les paroles les plus combatives du Père (Tu tombes ? Non combats!), n'aident guère sur le moment tellement la force de dislocation est grande mais elles entretiennent la possibilité d'un "après". Elles résonnent comme la promesse d'un sol ferme sur lequel on pourra prendre appui. Pour l'heure, il en faut en finir avec la chute, alors je précipite l'ombre. Et je m'abandonne aux clartés évanescentes des dissolutions fugaces, je me brise contre les murs de ma propre bêtise. Je veux en finir avec l'horreur. Certains jours, je dois lutter contre la tentation de fuir ou de mourir. "A quoi bon tous ces efforts, si c'est pour finir seul, épuisé d'avoir voulu trop bien faire ? Ce monde n'est qu'ingratitude et misère. Autant partir, tout foutre en l'air !". Mais où aller ? Je me souviens de mes errances passées : partout où j'ai été, je n'ai retrouvé que moi-même, divisé.  Affalé, vidé de toute force, vaincu par le cercle de raison qui m'impose d'accepter les réalités mais libéré d'une tension que je ne pouvais plus contenir, je peux goûter un instant de répit dans l'aube vitreuse qui caresse mes pensées. Mon cœur se tourne vers Arès, ce Lieu Saint ou j'ai maintes fois, plié le genou et posé mains, lèvres et front sur le sol dallé qui a accueilli le Père. Dans ces moments, je ressens l'intense besoin de prier et de revenir vers le calme, la force et la sérénité. Je sais que je traverserai d'autres moments difficiles comme celui là, né d'un acharnement à chercher une faille pour faire avancer mes projets. Mais j'ai repris la route et déjà je m'attèle à ce qui la veille m'avait fait échouer. J'ai repris la lutte, un peu plus conscient de ma fragilité.


Souldigg

NB: l'image est une vue de la petite chapelle dans laquelle Dieu s'est manifesté à Arès et où tous les été, des pèlerins affluent pour venir prier, méditer, reprendre des force et raffermir leur volonté de changer. 




16 avril 2008

UN NOUVEAU SITE SUR LA RÉVÉLATION D'ARÈS


Le témoin de la Révélation d'Arès appelé communément le frère Michel, vient de publier sur internet un nouveau site généraliste dans lequel il aborde les principaux aspects de la foi aresienne et sa dynamique. Ecrit dans le soucis d'être compris d'un large public, même profane, ce site aide à mieux comprendre le sens profond de la Révélation d'Arès et répond peu ou prou à toutes les questions que l'on se pose de prime abord sur cet ouvrage. J'en recommande la visite et la lecture à tout ceux qui cherchent à se faire une juste idée du mouvement des pèlerins d'arès et de son fondateur naturel, le frère Michel, l'arbre à la pointe toujours verte (Le Livre XVI/13).




Souldigg

11 avril 2008

QUELLE LIBERTÉ ?


À l'heure ou quantités d'hommes dans le monde manifestent pour la défense ou la promotion de leur liberté (liberté politique, liberté religieuse, liberté de la presse, ...), il n'est pas inutile de rappeler que "la seule liberté inscrite dans la nature humaine est la liberté absolue" (Michel Potay, Le Pèlerin d'Arès 93-96).


Qu'est ce que la liberté absolue ? C'est la possibilité qu'a chaque homme de déterminer et d'orienter librement son existence dans le sens de la Lumière ou de la ténèbre, en usant de tous les moyens naturels dont il dispose, au maximum de ses possibilités. Dit autrement, c'est la possibilité, inscrite en tout homme, de choisir librement entre un destin d'homme-dieu (libre et vertueux) ou une vie d'homme-nèpe (écrasé par le mal). L'homme est la seule créature dans tout l'univers à disposer d'une telle latitude de choix. Toutes les autres formes de vie, végétales, animales, minérales,... sont soumises aux lois de leur espèce. L'homme, à l'inverse, a le pouvoir de maîtriser et même dans certains cas, de dépasser les lois de sa biologie et de son psychisme jusqu'à se créer spirituel (ou de refuser de l'être). Cette liberté là n'est pas sans contingence mais elle ouvre à l'homme un champs de possibilités infinies. Elle a partie liée avec la conscience et la volonté d'être. Elle tire sa force de la liberté même du Créateur de l'Univers, qui a créé l'homme à son image et à sa ressemblance.

L'humanité, même la plus avancée sur le terrain des libertés, n'est pas libre (Evangile donné à Arès 10/10) au sens que Dieu donne à ce mot. Au regard des régimes dictatoriaux qui ont sévi et sévissent encore dans le monde, la liberté d'entreprendre, de s'exprimer, de pratiquer la religion de son choix,... sont des avancées précieuses et considérables. Mais ces libertés ont-elles rendus heureuse l'humanité ? Ont elles produit le Bien Universel ? En quadrillant et découpant sa liberté, absolue par nature, en libertés politiques, religieuses, civiques, morales, publiques, économiques,...toutes hyper-règlementées et soumises à de multiples et incessants contrôles, l'homme a considérablement réduit son champs d'action et ses possibilités. Il s'est auto-mutilé volontairement. Son imagination et sa créativité dépérissent, et le monde s'uniformise. Le plus problématique c'est que l'homme s'est tellement conditionné au besoin d'une liberté enrégimentée, qu'il est en passe d'oublier complètement les fantastiques possibilités de création et de Vie qui sommeillent en lui. Toute tentative de se libérer, i.e de retrouver et réactiver la liberté absolue de chercher et créer le Bien ailleurs que dans et par le système, passe désormais pour une folle entreprise dénuée de fondement et d'intérêt. "Doux rêveurs" ricanent les moqueurs, "dangereux révolutionnaires" clament les plus conformistes.

Et pourtant, sans cette liberté là, pas d'espérance d'un monde changé. Car la liberté absolue est la seule liberté qui ouvre à l'homme la possibilité de changer de nature, de transformer le mal en bien, de transmuer la violence en douceur, la colère en écoute, la haine en pardon,... car elle est la seule qui lui ouvre les portes de son cœur. "Aucune loi n'a jamais fait naitre une conscience" disait Martin Luther King. Le bonheur ne sortira pas de droits proclamés ou de régimes sociaux généralisés ; il ne sortira pas d'un partage des richesses imposé ou d'une gouvernance mondiale "avisée". Le bonheur, ne sortira que de la conscience et la volonté d'un petit reste d'hommes de faire prévaloir sur toute loi, sur tout système, sur toute liberté surveillée, la liberté absolue d'aimer et de créer.


Souldigg



06 avril 2008

HOMMAGE À MARTIN LUTHER KING

 PIOUS GENS Je fais un reve
envoyé par souldigg


Martin Luther King a consacré sa vie à lutter pour les droits civiques des noirs aux USA. S'il a pu rassembler autant de personnes autours de lui dans son combat, s'il a su remporter des victoires et rester dans les mémoires, s'il a été tué aussi (il a été assassiné le 4 avril 1968), c'est à mon sens, parce que son message transcendait tous les clivages. Il puisait sa force à l'amour universel, qu'on le nomme amour divin, amour du prochain, ou amour fraternel, une force capable de transformer l'individu et la société.

En hommage donc, au pasteur qui ébranla le pouvoir aux USA et fit trembler les foules, je publie cette vidéo d'un jeune chanteur de rap dont le verbe m'étreint et la présence sur scène décoiffe. J'ai filmé ce plan-séquence le 21 juin 2006 lors d'un concert donné
à la SCENE BASTILLE. Le morceau s'intitule "Je fais un rêve" et c'est un appel à reprendre la lutte pacifique et aimante pour que surgisse enfin un peuple capable d'arrêter les guerres.

A vous d'entendre et voir !

Souldigg

NB : La vidéo est disponible sur le site DAILYMOTION. Cliquer sur l'image ou ce lien pour y avoir accès









05 avril 2008

CRI DU CŒUR

 


La nouvelle a été annoncée par le Vatican, comme les résultats d'une société cotée en bourse. Les nouveaux chiffres des religions sont arrivés ! L'Islam confirme son offensive en devenant la première religion du monde avec désormais 19,2% de la population mondiale, devançant le catholicisme (17,4%) grâce notamment à une plus forte natalité. Reste que la chrétienté se maintient avec près de 33% toutes églises confondues (orthodoxe, catholique et protestantes...) avec comme bastion, l'Amérique et en particulier l'Amérique Latine (pour le catholicisme).

Au total ces croyants représentent plus de 3,5 milliards d'individus. Mais combien de pénitents ? A savoir combien d'hommes réellement animés par l'Amour du prochain, la bonté, le pardon des offenses, la recherche de la Paix, la liberté absolue,... toutes ces choses qui nous viennent de Dieu et dans lesquelles on trouve Dieu ? Presque aucun répond la Révélation d'Arès. Presque Aucun ! C'est assez peu dire que les religions emprisonnent la vie spirituelle.

Oui, il est temps que l'homme se libère  ! Qu'il retrouve le vrai sens de la Parole et redécouvre le vrai visage de son Créateur, qui est avant tout un Père ! Un Père qui pleure de voir ses enfants se faire la guerre et qui souffre de ces divisions établies "en son Nom" qui légitiment sentiments de supériorité et dominations qui entretiennent les faiblesses.

"L'homme compte, l'homme compte" déplore à de multiples reprises la Révélation d'Arès (Le Livre II/14). Quand l'homme cessera t-il donc de se laisser parquer en troupeaux par des dominateurs qui lui disent quoi manger, quoi penser, quoi croire, qui haïr, qui tuer mais qui n'appelle jamais (ou si peu) à pardonner, à aimer, à dépasser les préjugés ? Qu'importe ce à quoi vous croyez (ou ne croyez pas) mes sœurs, mes frères. L'important est ce que vous avez dans le cœur et ce que vous y puisez pour l'offrir aux autres, tous les êtres humains qui vivent sur cette terre, vos sœurs et vos frères !

Car il n'y a qu'un seul Père qui souffre
de nous voir faire la guerre.


Souldigg